Jean-Pierre Mercier : la CGT ne dépose pas les armes chez PSA-Aulnay

Jean-Pierre Mercier, délégué syndical CGT à l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois et porte-parole de Lutte Ouvrière, était l'invité de Samedi Politique sur France 3 Ile-de-France le 18 mai 2013. Selon lui, des tensions pourraient renaître dès mardi lors de la reprise du travail à l'usine PSA d'Aulnay.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Au lendemain de la signature d'un accord entre la CGT et la direction de PSA, le leader du syndicat, Jean-Pierre Mercier, a affirmé que son organisation n'avait pas" déposé les armes". Invité de Samedi Politique sur France 3 Paris, Mercier a appelé les salariés à "s'engouffrer dans la brêche" de l'accord qui offre ,selon lui, de meilleures conditions de départ que le plan social, ce que conteste la direction. D'autres syndicats du groupe, signataires du plan social de PSA, ont dénoncé une inégalité de traitement entre salariés avec pour cible notamment la prime de près de 20 000 euros réservée aux grévistes qui quitteraient l'entreprise avant le 31 mai. Cette confusion semble augurer un climat difficile sur le site d'Aulnay. Jean-Pierre Mercier a reconnu toutefois que la grève n'avait pas permis d'éviter la fermeture d'Aulnay et le plan social dans le groupe PSA. "Nous n'avons pas mis Peugeot à genou" a-t-il dit, ajoutant: "Cette famille est l'une des plus riches et plus puissantes de France et elle a bénéficié du soutien sans faille du gouvernement". Le leader CGT a attaqué particulièrement  Arnaud Montebourg accusé d'avoir "pris fait et cause pour la famille Peugeot et de reprendre les arguments du patronat".


Également porte parole national de Lutte Ouvrière, Jean-Pierre Mercier a annoncé des manifestations d'ampleur contre la réforme des retraites et contesté la politique de dialogue social voulue par le gouvernement. Selon lui, "la seule façon de négocier avec le patronat est de lui mettre le couteau sous la gorge par un rapport de force, sinon c'est une fumisterie, une blague". Ces thèmes seront défendus par la tête d'affiche de Lutte Ouvrière, Nathalie Arthaud, lors de la fête annuelle de l'organisation trotskiste qui se tient ce week-end au château de Presles dans le Val d'Oise.

Enfin sur un plan plus personnel, Jean-Pierre Mercier a annoncé qu'il avait demandé sa mutation à la fabrication à l'usine de Poissy dans les Yvelines, après la fermeture du site d'Aulnay prévue en 2014. Pour cet habitant de Bagnolet en Seine-Saint-Denis, ce changement pourrait entraîner des conditions de vie plus difficiles.

Retrouver ci-dessous l'intégralité de cet entretien

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information