C'est Olivier Faure, élu de Seine-et-Marne, qui l'a annoncé ce lundi 20 mai 2013 : plusieurs députés PS ont écrit au ministre du Travail Miche Sapin pour lui demander le maintien de l'ouverture des magasins de bricolage le dimanche en Ile-de-France.
Plusieurs députés PS ont écrit au ministre du Travail Miche Sapin pour lui demander le maintien de l'ouverture des magasins de bricolage le dimanche en Ile-de-France.
"On ne demande pas la généralisation de l'ouverture des magasins de bricolage le dimanche", a précisé Olivier Faure, député de Seine-et-Marne, à l'AFP. "Mais que ceux qui ouvrent actuellement, aux côtés de jardineries ou de magasins de meubles, puissent continuer à le faire, en particulier pour tenir compte des rythmes de vie en Ile-de-France". Ces derniers mois, des procédures contre les magasins de bricolage qui ouvrent le dimanche les menacent de fermeture, mettant en danger les emplois dédiés, souligne Olivier Faure. "Cela se fait en dépit de la demande des collaborateurs volontaires pour travailler le dimanche, et des consommateurs franciliens qui veulent bénéficier d'un service auquel ils sont habitués depuis de très nombreuses années et qui correspond à leur mode de vie", poursuit-il. Il relève qu'en Ile-de-France de nombreuses familles passent beaucoup de temps dans les transports durant la semaine pour se rendre à leur travail et ne peuvent donc faire leurs courses que durant le weekend.
Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, élu de Seine-Saint-Denis, figure parmi les signataires tandis que le président de l'Assemblée, Claude Bartolone, dont le fief est la Seine-Saint-Denis, leur a apporté son soutien, a souligné Olivier Faure.
Environ un millier de salariés de deux enseignes de bricolage, venant de 47 magasins d'Ile-de-France, avaient manifesté le 14 mai dernier à Paris pour défendre le travail dominical, avec le soutien de leur direction. Ils avaient déposé au ministère du Travail des pétitions en faveur du travail du dimanche signées selon eux par quelque 200.000 personnes. Les syndicats s'opposent aux enseignes qui ouvrent le dimanche, journée théoriquement consacrée au repos hebdomadaire, mais sujette à de nombreuses dérogations et aménagements