La JSF Nanterre affronte ce soir Strasbourg en match 3 de la finale du championnat de France. Après deux matchs à domicile, le bilan est équilibré. Nanterre a d’abord subi une correction (89 – 55) avant de ressuciter en match 2 et de l’emporter vendredi dernier (84-79)
On ne le dira jamais assez : la présence de Nanterre en finale du championnat de France de pro A est l’un des événements majeurs de l’actualité sportive cette année.
Car sur le papier, cette petite équipe a tout de l’outsider gentillet : avant dernier budget, palais des sports très exigu (à tel point que cette finale ne pourra se jouer à domicile, et qu’il a fallu demander au voisin du Paris Levallois de bien vouloir prêter sa salle), bref, tous les ingrédients réunis pour enterrer les basketteurs Nanterriens à peine les choses sérieuses commencées.
Et pourtant, c’est à ce moment là que Nanterre s’est révélé. Ces joueurs et leur entraîneur ont montré, à force de détermination, de courage et de travail – surtout – qu’ils avaient leur place dans le haut du panier de la pro A quand bien même étaient-ils les derniers (8e du classement) à pouvoir prétendre disputer les phases finales. L’histoire aurait pu (aurait dû, selon les observateurs les plus avisés) s’arrêter là. Mais contre Gravelines d’abord, puis Nancy, les petits poucets du basket français ont triomphé en deux matchs.
Ce soir, c’est un autre monument du championnat qui attend les joueurs des hauts de seine pour ce match 3 : Strasbourg. Pour l’instant, une victoire partout, Nanterre d’abord sévèrement étrillé s’est relevé au match 2. Or pour la première fois, cette finale du championnat de France se joue au meilleur des cinq matchs. La rencontre de ce soir n’est donc pas encore décisive, mais en cas de nouvelle victoire, les joueurs des hauts de seine seraient à un match d’un titre de champion de France. Seulement deux ans après avoir atteint la première division.
Quelque soit le résultat, le petit poucet est devenu petit prince …
Portrait de la star américaine du club, David Lighty par Jean philippe Lemaire et Nedim Loncarevic
