Quatre des six suspects arrêtés lundi en région parisienne dans le cadre du démantèlement d'une cellule islamiste présumée ont été déférés
vendredi à l'issue de leur garde à vue, pour être présentés à un juge d'instruction.
Il s'agit de trois Français, de 22, 31 et 34 ans, et d'un Béninois de 27 ans. Les deux autres suspects qui avaient été placés en garde à vue dans les locaux
de la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), à Levallois-Perret, ont été remis en liberté.
Ce coup de filet avait été réalisé à Stains (Seine-Saint-Denis),Trappes (Yvelines) et Roissy-en-Brie (Seine-et-Marne).
Ces personnes étaient soupçonnées d'être impliquées dans le hold-up d'une agence de la Banque postale en Seine-et-Marne, en avril, et projetaient apparemment "de commettre" ou "ont commis d'autres vols à main armée", afin de "s'autofinancer".
D'après les enquêteurs : "Ils avaient l'intention de commettre des actes terroristes visant des personnes en France", précisant que leur profil était celui de
"délinquants de droit commun convertis à l'islam radical" durant leurs séjours derrière les barreaux.
Par ailleurs, dans une autre enquête antiterroriste, un des trois islamistes présumés arrêtés mardi dans le Centre a également été déféré. Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, avait indiqué mardi que ces trois suspects étaient "connus et suivis pour leur appartenance au jihadisme".