Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, s'est dit jeudi "favorable" à une baisse de 80 à 70 km/h de la vitesse maximale sur le périphérique, ouvrant la voie à une mise en oeuvre rapide de cette mesure souhaitée par la mairie de Paris.
La préfecture de police a annoncé la semaine dernière un doublement (de huit à seize) du nombre des radars sur le périphérique où près d'un accident sur deux est directement causé par "une vitesse excessive ou inadaptée" selon la PP.
"Nous sommes favorables à cette réduction" de la vitesse, a déclaré Manuel Valls, interrogé lors d'une conférence de presse place Beauvau.
En avril, à l'occasion du 40e anniversaire du périph', le maire, Bertrand Delanoë, avait réitéré son souhait de voir les automobilistes franciliens forcés de "réduire la vitesse de circulation".
Une telle baisse aurait "un impact positif en termes de sécurité routière, de lutte contre la pollution et contre les nuisances sonores", explique Julien Bargeton, adjoint PS au maire de Paris chargé des transports.
Le périphérique, souvent congestionné, est une autoroute urbaine de 35 km qui voit défiler jusqu'à 1,1 million de véhicules par jour, avec une moyenne de 240.000 véhicules passant par jour à un point donné.
En roulant à 70 km/h plutôt qu'à 80 km/h, la mesure proposée par la mairie de Paris pour le périphérique, un véhicule léger émet environ 5 à 10% de moins de particules et d'oxyde d'azote (NOx), a indiqué jeudi l'Agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie (Ademe).