Après deux semaines de vacances les lycéens relancent leur mobilisation. Ce mardi les organisations appelaient à de nouvelles manifestations contre l'expulsion de leurs camarades étrangers Léonarda et Khatchik. Mais le mouvement semble s'essouffler.

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Les organisations lycéennes UNL et Fidl et étudiante Unef réclament toujours le retour de la collégienne rom, Léonarda Dibrani, et celui de Khatchik Kachatryan, 19 ans, lycéen à Paris expulsé le 12 octobre vers l'Arménie. Au-delà de ces deux affaires devenues symboliques, ils demandent l'arrêt des expulsions des enfants étrangers scolarisés en France.
Lundi déjà le mouvement des lycéens a repris. Huit lycées parisiens ont été bloqués. 250 jeunes ont manifesté place de la République. 
Un appel à manifester à Paris et dans les grandes villes de France a été lancé, une pétition est en ligne. Le rendez-vous était donné place de la République à 12h à Paris. Les organisateurs espéraient une mobilisation importante mais ils étaient moins nombreux que dans les défilés d'avant les vacances.
Dix-huit établissements ont été bloqués, parfois sous le regard excédé d'élèves venus reprendre les cours.
Le mouvement se poursuit, d'autres manifestations sont prévues jeudi 7 novembre.


L'appel au calme de Vincent Peillon
Lundi le ministre de l'Education nationale s'est exprimé sur France Inter. Il s'est adressé aux lycéens: "Pas de violence, pas de blocus".
"Leur émotion légitime a été entendue, je l'avais souhaitée, le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur ont rédigé une circulaire qui sanctuarise
l'école et le périscolaire".
"Je demande aux lycéens de faire attention à cette générosité qui est la nôtre, nous avons compris cette émotion", a-t-il ajouté.
"Il ne faut pas empêcher, quand on veut la scolarisation des enfants, ses autres camarades d'être scolarisés. Donc pas de violence, pas de blocus. Je demande aux uns et aux autres d'être cohérents", a dit M. Peillon.


>> Voir le reportage de William Van Qui et Colette Zagaroli

Près d'un millier de jeunes ont manifesté cet après-midi dans les rues de Paris contre l'expulsion de leurs camarades étrangers Léponarda et Khatchik. C'est beaucoup moins qu'avant les vacances de la Toussaint. D'après le rectorat, seuls 18 lycées ont été perturbés par une poignée de lycéens.


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