En janvier, c’est le mois des bonnes résolutions, des vœux mais aussi des étrennes. La tradition perdure et pour certaines professions, elles représentent pratiquement un 13ème mois.
En janvier, c’est le mois des bonnes résolutions, des vœux mais aussi des étrennes. La tradition perdure et pour certaines professions, elles représentent pratiquement un 13ème mois.
C’est une tradition qui date de l’Antiquité et même si elle est en perte de vitesse à notre époque, certaines professions sont gâtées en ce mois de janvier. Argent, bouteille de vin ou encore chocolats, ces dons sont aussi l’occasion de remercier l’investissement tout au long de l'année de votre gardien d’immeuble ou votre facteur. Mais alors combien faut-il donner ? Le site pratique.fr prodigue quelques conseils pour ne pas passer à côté de cette bonne action.
Le montant des étrennes est très variable en fonction de son budget personnel mais aussi de la personne destinataire et du service rendu.
Les pompiers : Entre 5 et 10 €, mais cela peut être beaucoup plus. En échange de l'argent donné, les pompiers offrent le plus souvent un calendrier.
Le facteur : Entre 5 et 8 €. Là encore, le calendrier est de rigueur (le célèbre almanach de la Poste).
Les éboueurs : Moins de 5 €. Cette profession qui a longtemps été mal considérée et donc mal payée a beaucoup évolué. Aujourd'hui, beaucoup de personnes ne donnent rien, ou alors une somme symbolique.
La femme de ménage : Idéalement la moitié d'un salaire mensuel. Avec un minimum d'une cinquantaine d'euros.
Le concierge, la gardienne d'immeuble : Généralement entre 5 et 10% du loyer mensuel. La somme évolue généralement entre 30 et 50 euros.
La nounou, la garde malade : Les relations avec ce genre de professions sont généralement beaucoup plus personnelles. Au lieu de donner de l'argent, les étrennes sont plus souvent offertes sous la forme d'un petit cadeau choisi spécialement.
Et si toutefois, vous voulez échapper à cette tradition inspirez-vous de la pièce d’Eugène Labiche, "l’art de ne pas donner d’étrennes". Et méfiez-vous des arnaques aux fausses étrennes, courantes à Paris et dans toute l'Ile-de-France.
Gaëlle Darengosse et Josiane Szymanski sont allés à la rencontre des franciliens pour connaître leurs habitudes en matière d’étrennes.