Le niveau d'ondes électromagnétiques du métro parisien est "très nettement en-dessous des seuils réglementaires", répond la RATP ce mardi 21 janvier après les inquiétudes exprimées autour de mesures d'exposition effectuées sur la ligne 3
Des mesures effectuées sur la ligne 3 pour le Comité hygiène et sécurité (CHSCT) ont montré un pic d'exposition à 8 volts/mètre, supérieur au plafond de la charte imposée par la ville de Paris aux opérateurs de téléphonie mobile, selon l'association Robin des Toits et le syndicat Sud-RATP.
Après les inquiétudes manifestées autour de la publication de ces relevés, et la campagne menée sur ce thème par le syndicat, la direction de la RATP a réagi, en donnant des précisions. « Sur cette ligne où ne sont pas encore déployées les nouvelles générations de haut-débit, les 8 Volts/mètre relevés en juin sont un pic observé au cours d'un des quatre passages », explique Olivier Salson, le référent ondes à la RATP. Le niveau d'ondes observé sur la ligne Pont-de-Levallois/Galliéni est « très nettement en-dessous des seuils réglementaires », comme sur l'ensemble du réseau.
« En valeur moyenne entre deux stations, on est à 0,9 Volts/mètre », précise Olivier Salson en soulignant que ces mesures "n'ont pas été faites selon le protocole" de l'Agence nationale des fréquences, qui prévoit des mesures "à un point fixe" et non dans les trains en mouvement.
Un seuil maximal de 0,6 Volts/mètre est réclamé par certaines associations, mais aucun pays n'applique cette limite.