Un rapport commandé par la RATP et dévoilé par le Parisien fait état du taux élevé d'ondes électromagnétiques sur la ligne 3 du métro. Une annonce qui intervient alors que la RATP va étendre la couverture de la 4G dans le réseau souterrain.
C'est un rapport qui va sans aucun doute relancer le débat sur la surexposition aux ondes de téléphonie mobile dans le métro. Alors que la RATP s'apprête à déployer la 3G et 4G sur l'ensemble de son réseau.
Selon un rapport mis en ligne aujourd'hui par Le Parisien, la RATP a publié une étude sur les champs électromagnétiques enregistrés d'un bout à l'autre de la ligne 3 (Pont de Levallois-Gallieni).
C’est le comité d'hygiène et de sécurité de l'entreprise (CHSCT) qui a commandé cette étude. Des tests ont été réalisés sur la ligne 3, dans les cabines de conduite, en heure de pointe. Résultat : des ondes mesurées de 1 volt par mètre en bout de ligne et jusqu'à 8V/m sur les stations les plus denses. La concentration la plus haute a été mesurée au métro Bourse (2e). Ce document montre que les niveaux d'ondes subis par les usagers de cette ligne sont loin d'être négligeables.
Même si ces taux restent inférieurs aux seuils fixés par la loi, ils restent au-dessus des normes que la ville de Paris a édictées dans sa charte sur la téléphonie mobile. La RATP relativise ces résultats : "On ne peut pas comparer une exposition subie pendant quelques secondes dans un train en mouvement à celle que l'on reçoit en restant fixe face à une antenne", explique la RATP au Parisien.