Chaque dimanche, France 3 Paris vous fait partager le journal de campagne de Déborah Pawlik, candidate UMP dans le 10 ème arrondissement. Les élections se rapprochent. Moment fort cette semaine : la constitution de la liste pour l'arrondissement.
Cette semaine a été dense, très dense. Mais nous l'avons achevée avec le sentiment d'avancer, de dérouler le planning. Dimanche dernier fut un moment tout particulier dans notre campagne du 10e arrondissement, moment attendu de présentation de la liste. Nous avions décidé, avec la candidate du 3e arrondissement d'effectuer une présentation conjointe de nos colistiers. Car la nouvelle gouvernance que souhaite engager Nathalie Kosciusko-Morizet pour Paris, plus transparente et plus collective, nous souhaitons la commencer dès maintenant sur le terrain.
Cette nouvelle gouvernance se retrouve aussi dans le profil des personnes qui ont accepté de s'engager dans l'aventure avec moi. A l'image du 10e arrondissement, j'ai souhaité avoir une liste diverse, ouverte, laissant place aussi à des citoyens non encartés, qui se sont reconnus dans “la nouvelle énergie pour les Parisiens”. Qu'ils soient médecin, agent d'artiste, secrétaire ou retraité, qu'ils aient 30 ou 60 ans, ils ont tous un point commun avec moi, un engagement concret et enthousiaste pour le 10e.
Présentation à l'ardoise gourmande des listes 10e et 3e avec @marielaureharel ! #Paris2014 pic.twitter.com/dYoGn9g2il
— déborah pawlik (@deborahpawlik) February 16, 2014
Nous avons fait le choix de réaliser cette annonce sans grande pompe, autour d'un brunch, avec des riverains, des représentants associatifs, et nos équipes. La présentation d'une liste est aussi l'occasion de remercier chacun de ceux qui me font confiance pour leur engagement. Tout comme moi, ils ont une activité professionnelle, et renoncent depuis de nombreux mois à leurs week-ends et soirées pour cette campagne. La constitution d'une liste est toujours un exercice délicat, probablement le plus ingrat à réaliser pour un candidat. Car nombreux sont ceux qui, alors qu'ils sont engagés depuis parfois longtemps, ne peuvent y figurer, la liste n'étant pas extensible.
Ces coéquipiers occupent toutefois pour moi une place tout aussi importante dans l'aventure que mes colistiers. C’est aussi la résultante du souhait de notre candidate de faire l’union dès le premier tour, ce qui a parfois pu faire grincer des dents. Je demeure toutefois convaincue que la stratégie engagée par notre candidate, le renouvellement, l'ouverture, et l'alliance avec le centre dès le premier tour seront payants, car la fusion précipitée de l'entre deux tours, les négociations pour les places, la réalisation d'un patchwork de propositions qui n'aura plus pour squelette qu'une arrête filiforme, ce ne sera pas notre lot. Le jeu est clair, les cartes retournées, et les électeurs pouront s'y retrouver. Dans un arrondissement comme le 10e, où je fais figure de challengeuse, c'est un élément essentiel pour ma campagne. En regardant défiler mes colistiers les uns après les autres, je suis en tout cas fière de les voir. Ils m'ont fait confiance pour la majorité d'entre eux avant même que quelque chose ne soit décidé et que je ne devienne officiellement tête de liste.
La semaine s'enchaîne vite. Lundi soir je rencontre une association qui est engagée sur le quartier Barbès. Presque deux heures d'échanges sur des problématiques aussi variées que le logement social, la salle de shoot, les incivilités, ou encore les conseils de quartier. Si sur certains sujets, tel que celui de la salle de shoot, je sais que nous ne pourrons trouver un terrain d'entente-je me suis fermement opposée à ce projet d'implantation depuis plusieurs mois-, l'échange est constructif. La démocratie connaît souvent son paroxysme à l'échelle très locale, dans un échange d'idées sans filtre, avec des citoyens engagés qui agissent eux aussi pour l'intérêt local.
Rencontres de commerçants ce matin. La sécurité reste leur préoccupation numéro 1. #Paris2014 pic.twitter.com/CJ2dKrkewH
— déborah pawlik (@deborahpawlik) February 22, 2014
J'affectionne tout particulièrement ces rencontres en petit comité, rencontres que j'ai multipliées au cours de ces dernières semaines. Samedi dernier, j'ai passé deux heures avec une quinzaine de gardiens et gardiennes d'immeubles, rencontrés au fil de nos porte-à-porte. Au-delà de toute question politique, ce fut un beau moment sur le plan humain. Certains sont installées depuis 40 ans dans l'arrondissement, et sont un livre ouvert dès lors qu'il s'agit d'évoquer l'évolution de leur quartier. Au milieu de la rencontre je suis toutefois saisie d'une gêne délicate. L'un des gardiens présents verse quelques larmes lorsque l'on évoque le canal Saint-Martin et les incivilités qui y sont commises, surtout l'été, mais aussi tout au long de l’année. Je sens que ce sujet est à vif chez lui, il ne dort plus, il suffit de le regarder, et en ce moment précis, je sens toute la portée de son regard et de ses attentes quand il me demande tout simplement “J'espère qu'avec vous, cela va changer”.
Du changement, je vais en proposer la semaine prochaine aux habitants du 10e. Du changement et de l'audace. Je présenterai en effet lundi, avec Nathalie Kosciusko-Morizet, ce qui sera le projet structurant de ma campagne dans le 10e : un projet de transformation du visage du quartier des deux gares. Cette présentation sera l'aboutissement de plusieurs mois de travail, et un moment assurément unique, car c'est aussi pour être en capacité d'accompagner l'amélioration d'un quartier, d'une ville, que nous sommes tous engagés dans cette bataille.
Les candidats dans le X ème
Le favori de l'élection est Rémi Féraud, maire socialiste sortant de cet arrondissement fortement ancré à gauche. C'est également le président de la fédération PS de Paris et il est co-directeur de campagne d'Anne Hidalgo.Anne Sourys conduira la liste EELV. Guillaume Etievant, celle du parti de Gauche de Danielle Simonnet.
Serge Federbush défend les couleurs du "Paris Libéré" de Charles Beigbeder.
Luc Legarsmeur sera le chef de file du Rassemblement Bleu Marine.