Une centaine de sans-papiers maliens, qui occupaient le parvis de l’hôtel de ville de Bagnolet pour demander une solution d’hébergement après l’incendie de leur squat, ont été évacués par les forces de l’ordre. Ils demandent à s’entretenir avec les élus.
Près de cinquante CRS sont intervenus jeudi après-midi afin de faire évacuer le campement de squatteurs maliens à Bagnolet, en Seine-Saint-Denis, a-t-on appris du Parisien. Depuis samedi dernier, une centaine de squatteurs avaient investi le parvis de l’hôtel de ville afin d’en faire un campement de fortune, l’établissement qu’ils occupaient ayant brûlé dans la nuit de vendredi à samedi.
Rejoins par d’autres personnes démunis, ces sans-papiers avaient commencé à protester lundi matin, réclamant une solution d’hébergement et leur régularisation. Mardi soir, le maire de la ville a demandé l’évacuation du parvis.
Vers 16h30 jeudi, sous les yeux de la cinquantaine de CRS, les Maliens ont repris leurs affaires mais sont restés rassemblés sur le parking de l’hôtel de ville avant de se regrouper sous le pont de l'A3, à quelques centaines de mètres, toujours encadré par les forces de l'ordre. Soutenus par des militants anarchistes et d’extrême-gauche, ils demandent à être reçus par les élus alors que certains proposent d’aller occuper un autre immeuble inoccupé de la ville.
"Expulsion du collectif des Baras à Bagnolet-Récit en images de la riposte improvisée" http://t.co/SSWYJsF3I7 … pic.twitter.com/Umt08bXb5F
— CIP-IDF (@CIPIDF) 7 Août 2014