Le groupe UMP, majoritaire, choisit Gérard Larcher comme candidat à la présidence du Sénat

Lors d'un vote à huis clos, mardi 30 septembre, le groupe UMP, majoritaire à l'issue des élections sénatoriales, a désigné le sénateur des Yvelines comme candidat à cette fonction. Gérard Larcher (80 voix sur 145) a été préféré, dès le premier tour.

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Le sénateur des Yvelines, Gérard Larcher, a remporté mardi au premier tour la primaire organisée par son parti, l'UMP, et est ainsi assuré de devenir à nouveau mercredi président du Sénat, a-t-on appris de source UMP.

Président du Sénat de 2008 à 2011, M. Larcher a recueilli 80 voix contre 56 pour l'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, et 7 pour le président de la commission des Finances Philippe Marini.

Le président du Sénat est dans l'ordre protocolaire le deuxième personnage de la République française, dans la mesure où il assure l'intérim du chef de l'Etat en cas de vacance ou d'empêchement. 

M. Larcher, 65 ans, a déjà présidé le Sénat de 2008 à 2011. Il a annoncé vouloir un "Sénat d'opposition constructive". Mercredi, lors du vote il fera face à quatre candidats : un socialiste, un centriste, un écologiste et une communiste.

Avec quelque 150 sénateurs alors que la majorité absolue est de 175, le groupe UMP est le plus important du Sénat. Avec les centristes, les sénateurs de droite sont 190. La gauche (socialistes, communistes, écologistes, radicaux de gauche, divers gauche) compte 156 élus et le Front national (extrême droite) 2. C'est la première fois que le FN va avoir des représentants au Sénat.

Le retour à droite du Sénat, tombé pour la première fois dans l'escarcelle de la gauche en septembre 2011, était quasiment acquis depuis l'écrasante victoire de l'UMP aux municipales de mars. Les sénateurs sont en effet élus au suffrage indirect par un collège de grands électeurs représentant à 95% les communes.

Pour la même raison, la grande première de l'arrivée de l'extrême droite était aussi pressentie, dans la foulée de la poussée municipale du FN. En pratique, les conséquences du basculement du Sénat à droite seront limitées. En France, le dernier mot revient aux députés, en cas de désaccord entre les deux chambres du Parlement. Un Sénat de droite a cependant le pouvoir de retarder l'adoption des projets de l'exécutif socialiste auxquels il serait hostile.

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