Invité de Samedi Politique sur France 3 Paris, Patrick Devedjian a annoncé qu'il serait candidat à sa succession à la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine à l'occasion des élections départementales du mois de mars prochain. Sera-t-il le dernier de l'histoire ?
Ce n'est pas une surprise mais maintenant c'est officiel.
Patrick Devedjian sera candidat à sa succession à la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine à l'occasion des élections départementales de mars prochain. "Je serai candidat pour défendre le bilan du département et pour expliquer à quoi sert un département", déclare-t-il sur l'antenne de France 3 Ile-de-France dans l'émission Samedi Politique. "Ces élections vont être l'occasion pour le corps électoral de marquer son attachement à quelque chose qui fonctionne", poursuit-il.
Bref, dans un département où la droite ne risque pas grand chose, il va faire campagne contre la réforme territoriale et la suppression des conseils généraux de la petite couronne au profit de la métropole du Grand Paris à l'horizon 2020 comme l'a envisagé Manuel Valls lundi dernier. A cette occasion, le premier ministre avait ironisé sur les opposants au projet de Grand Paris. "Les seuls ayatollahs qui restent sont ceux qui n'ont pas le sens de l'intêret général", déclarait-il. Une allusion à Patrick Devedjian qui avait employé cette expression pour tacler les partisans d'une métropole très unifiée dont il se méfie. "Manuel Valls et le gouvernement changent de position tous les 3 mois et même moins sur la question des départements. Et ils le font toujours avec beaucoup d'autorité et de de détermination., c'est cela parler en ayatollah", répond-il.
Reste qu'il sera peut-être le dernier président de l'histoire du conseil général des Hauts-de-Seine. "Je n'en sais rien. Je ne considère pas qu'on aura disparu dans cinq ans. Avant 2020 dont parle Manuel Valls, il y a 2017. Et où il sera Manuel Valls en 2020", persifle Patrick Devedjian.
(Bonus)
Patrick Devedjian s'est exprimé sur la modulation des allocations familiales envisagée par François Hollande. "C'est la poursuite d'une politique contre les familles. La politique familiale c'est ce qui marche en France. Il y a un fort taux de natalité. Si dans 3 ou 5 ans, nous avons une chute de ce taux, ce sera difficile à rattrapper", conclut le président du conseil général des Hauts-de-Seine
(emission de Samedi Politique avec Patrick Devedjian à revoir en intégral)