La police française cherche à vérifier si une femme contrôlée en Turquie avec son compagnon et plus de 200.000 euros en leur possession était la salariée de Loomis qui s'est volatilisée après avoir dérobé près de 260.000 euros.
La police française est sur les traces d'un couple de Français, contrôlé en Turquie en possession d'au moins 200 000 euros.
« Il y a des vérifications en cours sur un couple arrêté là-bas qui pourrait correspondre », indique un enquêteur.
La police est à la recherche de la salariée de Loomis soupçonnée d'avoir pris la fuite après avoir subtilisé des liasses de billets pour près de 260.000 euros le vendredi 10 octobre dans un des centres franciliens du transporteur de fonds, à Arcueil (Val-de-Marne).
D'après les premiers éléments de l'enquête, cette dernière était employée au service "caisse" du site, qui emploie 260 personnes, et était chargée de compter les billets ramenés par les convoyeurs de fonds. Elle serait parvenue à dérober une caissette de billets puis à les glisser dans son sac à main, à l'intérieur du vestiaire. Avant de quitter son travail, elle aurait remis en place la caissette, remplie de blocs de papier, pour maquiller son forfait.
Il semble que plusieurs caméras de vidéo-surveillance aient filmé la scène et que l'n distingue très bien la femme sur les images. Elle y prend trois liasses dans une bannette, les met dans son sac et part tranquillement.
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Selon plusieurs journaux locaux, qui relatent les faits le 14 octobre, un homme et une femme ont été arrêtés par la douane turque à la frontière avec la Bulgarie, avec 245.000 euros en petites coupures cachés dans leurs vêtements. Ils circulaient, selon la presse turque, dans une voiture aux plaques d'immatriculation françaises. La femme serait de nationalité française.
Les deux suspects auraient été déférés devant un procureur d'Edirne (ouest), qui les a inculpés, puis remis en liberté jusqu'à leur procès. Les 245.000 euros auraient été saisis.
Saisi d'une plainte le 13 octobre, le parquet de Créteil a ouvert une information judiciaire pour "vol aggravé par salarié", confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne. Cette affaire intervient cinq ans après le vol spectaculaire commis par le convoyeur Toni Musulin, salarié de la même entreprise de transport de fonds.