Argent, Dette et Music Hall, un spectacle de crise … de rire

Ils sont trois A sur scène. Un triple A symbolique pour un spectacle sur l’argent, mêlant music hall et crise de la dette.

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Argent, Dette et Music Hall, nous parle de pognons, de ronds et de picaillons au théâtre du Lucernaire. Bref du fric, celui que l’on a ou pas, celui que l’on aimerait avoir ou emprunté. L’histoire de la monnaie par le menu, de la préhistoire à nos jours, sur fond de crise et sous la forme d’une revue

D’un coté de la scène, Annabelle, la française, Andrew, l’anglais et Agostino, l’italien, nous replongent dans le music hall des années 30, celui des paillettes, claquettes et travestis sur fond de crise de 1929. De l’autre coté, ce sont les coulisses de leur spectacle qu’ils nous donnent à voir et les répercussions de la crise actuelle pour chacun d’eux dans leur quotidien. Quel est leurs rapports à l’argent ? Entre sexe, autorité et amitié, c’est très souvent un sujet tabou dans la réalité.

Coté face, les numéros qui ont fait la gloire des cabarets dans l’entre deux-guerres s’enchainent : du magicien chinois, une évocation du célèbre Fu Manchu transformé en multiplicateur de billets de banque, au théâtre d’ombres pour un résumé didactique sur l’origine des banques (référence assumée à un documentaire qui a fait un buzz sur le net, L’argent dette du Canadien Paul Grignon). Sans oublier les chansons de toutes époques sur le même thème : de Kurt Weill à Abba, en passant par Mistinguett et Boris Vian, avec une mention spéciale au pianiste pour sa reprise de La Vache à mille temps de Jacques Brel et Jean Poiret. Pas vraiment de la roupie de chansonnier.

 

Coté pile, ces intermittents du spectacle nous laissent entrevoir leurs limites (Andrew a une grande marge de progression avant de devenir un véritable ventriloque), leurs doutes (doit on donner ou pas à tous ceux qui le demandent dans la rue, et si oui combien) et leurs espoirs d’accueillir un public plus nombreux pour que ces artistes, qui nous font rêver en ces temps de crise, puissent eux aussi continuer de vivre de leur art. Un succès critique qui deviendra bien vite un succès public
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