Quatre ans de prison dont 41 mois avec sursis ont été requis à l'encontre de Florence Wojcik, jugée devant les assises de Seine-et-Marne pour avoir tenté de tuer la maîtresse de son amant avec lequel l'accusée entretenait une liaison destructrice.
L'avocat général David Sénat a estimé que Mme Wojcik, 44 ans, était coupable du crime de "tentative d'homicide" mais qu'il n'était pas souhaitable qu'elle retourne en prison, où elle a déjà passé sept mois en détention provisoire. C'est pourquoi, retranchée des 41 mois de sursis, la peine ferme requise correspond à la détention provisoire effectuée par l'accusée.
Dans un réquisitoire de plus d'une heure, l'avocat général a regretté que l'accusée ait donné des "réponses qui manquaient de sécurité", signe, selon lui, de sa difficulté toujours présente à "affronter la réalité et ses responsabilités". Mme Wojcik avait en effet maintenu pendant les deux jours d'audience n'avoir jamais eu l'intention de tuer sa rivale, affirmant même ne pas se souvenir de l'avoir poignardée à deux reprises, ni de s'être débarrassée de l'arme du crime et des affaires qu'elle portait ce 12 octobre 2011.
Comme l'avocat de la défense la veille, l'avocat général n'a pas mâché ses mots contre celui qui a été l'amant de Mme Wocjik pendant six ans, avec l'accord de son épouse, Claude Meyer. "Ce n'est pas son procès mais il porte une responsabilité morale écrasante dans ce qui s'est passé", a-t-il accusé. Sur un plan juridique, "on n'est pas loin de la complicité, voire de la non-assistance à personne à danger", a-t-il poursuivi, raillant la "posture de séduction" adoptée, "du haut de sa chaire", par ce professeur
Dans un réquisitoire de plus d'une heure, l'avocat général a regretté que l'accusée ait donné des "réponses qui manquaient de sécurité", signe, selon lui, de sa difficulté toujours présente à "affronter la réalité et ses responsabilités". Mme Wojcik avait en effet maintenu pendant les deux jours d'audience n'avoir jamais eu l'intention de tuer sa rivale, affirmant même ne pas se souvenir de l'avoir poignardée à deux reprises, ni de s'être débarrassée de l'arme du crime et des affaires qu'elle portait ce 12 octobre 2011.
Comme l'avocat de la défense la veille, l'avocat général n'a pas mâché ses mots contre celui qui a été l'amant de Mme Wocjik pendant six ans, avec l'accord de son épouse, Claude Meyer. "Ce n'est pas son procès mais il porte une responsabilité morale écrasante dans ce qui s'est passé", a-t-il accusé. Sur un plan juridique, "on n'est pas loin de la complicité, voire de la non-assistance à personne à danger", a-t-il poursuivi, raillant la "posture de séduction" adoptée, "du haut de sa chaire", par ce professeur
d'université de 68 ans.
Quant à Mme Meyer, "elle valide, elle tolère, elle recrute" les amantes de son mari et "ne se révolte que quand son statut d'épouse est malmenée", a-t-il dénoncé. "Je plaide pour une femme détruite", avait déclaré Me Pascal Garbarini, l'avocat de la défense, rappelant que sa cliente, célibataire et sans enfant, avait tout perdu. Florence Wocjik a été victime d'un "pervers narcissique", a-t-il expliqué, comparant les Meyer à des "Thénardier de Seine-et-Marne".
Quant à Mme Meyer, "elle valide, elle tolère, elle recrute" les amantes de son mari et "ne se révolte que quand son statut d'épouse est malmenée", a-t-il dénoncé. "Je plaide pour une femme détruite", avait déclaré Me Pascal Garbarini, l'avocat de la défense, rappelant que sa cliente, célibataire et sans enfant, avait tout perdu. Florence Wocjik a été victime d'un "pervers narcissique", a-t-il expliqué, comparant les Meyer à des "Thénardier de Seine-et-Marne".