En 2014, Airparif constate qu'en Ile-de-France la concentration de polluant reste largement au-delà des seuils fixés par la réglementation, et que les valeurs limites pour les particules PM10 et pour le dioxyde d’azote sont dépassées de manière récurrente.
La pollution atmosphérique est liée entre autres aux activités humaines : industries, chauffage et trafic automobile. En 2014, Airparif constate que plus de 2,3 millions de Franciliens restent exposés à des niveaux de pollution qui ne respectent pas la réglementation, notamment pour les particules et le dioxyde d’azote.
Ce que l'on émet
Ce que l'on respire
Chaque année, environ 3 millions de Franciliens sont potentiellement concernés par un risque de dépassement des valeurs limites pour le dioxyde d’azote et les particules PM10, essentiellement le long du trafic et dans les zones densément peuplées.
>> 400 000 personnes sont concernées par ces dépassements pour les PM10. Pour le dioxyde d’azote le nombre de personnes touchée s’élève à 2 à 3 millions.
Le pourcentage de particules PM10 (inférieures à 10 µm) et les PM2,5 (inférieures à 2,5 µm) est globalement stable ces dernières années, explique Airparif (l'organisme chargé de la surveillance de la qualité de l'air) avec des niveaux largement supérieurs aux valeurs limites à proximité du trafic.
Depuis plusieurs années, les niveaux de PM10 (particules en suspension inférieures à 10 microns) ne respectent pas les valeurs réglementaires européennes dans les villes. En 2010, la France, comme d’autres pays européens, a été saisie par l’Union Européenne.
Les conséquences sur la santé
Le dioxyde d'azote qui est un gaz irritant pour les bronches. Il augmente la fréquence et la gravité des crises chez les asthmatiques et favorise les infections pulmonaires infantiles.
Les particules ont aussi des effets nuisibles sur la santé. En 2011, un rapport l'Organisation mondiale de la santé précise que l'exposition chronique a ces particules contribue à augmenter le risque de contracter des maladies cardiovasculaires et respiratoires, ainsi que des cancers pulmonaires. Les particules fines peuvent véhiculer des substances toxiques capables de passer la barrière air/sang au niveau des alvéoles pulmonaires alerte par ailleurs un rapport de l’Observatoire Régional de Santé de l’Ile de France, daté de 2007.
L'origine des particules observées en Ile de France
La pollution aux abords du périphérique : l’infographie met en évidence qu’à proximité d’un axe routier comme le périphérique, les particules fines sont produites par le trafic routier (44 %). Les véhicules diesel, voitures, véhicules de livraison et poids lourds sont responsables à 90 % de l’émission de ces 44% de particules fines. 17 % des émissions sont dus au chauffage, industrie, chantiers, carrières. Enfin 39 % de la pollution aux abords du périphérique viennent d’autres régions françaises, voire européennes.