Des salariés en grève d'une compagnie de bus de banlieue parisienne détenue par Keolis, ont déjoué mardi la sécurité du siège de l'actionnaire majoritaire, la SNCF, cherchant à s'introduire dans le bureau de son président, Guillaume Pepy.
"Nous sommes une soixantaine dans le bureau du président" de la SNCF à Saint-Denis, qui en est absent, a affirmé à l'AFP le secrétaire du CHSCT des Courriers d'Île-de-France (CIF), Djamal Benkissaou, joint par téléphone.
De son côté, la SNCF a dénombré "une trentaine" d'intrus, mais nié qu'ils soient parvenus à atteindre le bureau de M. Pepy. "Ils ont pénétré de force dans le siège", et "ont demandé à voir", en vain, le président du groupe ferroviaire, qui était en déplacement.
Les salariés des CIF, en pleine négociation salariale annuelle, sont en grève depuis lundi, entraînant de fortes perturbations sur le réseaux de ces bus qui desservent la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne et le Val-d'Oise.