Un petit coup de gueule pour commencer la semaine... 60 millions de consommateurs a trouvé des traces de glyphosate, de phtalate et autres substances chimiques dans les serviettes et tampons périodiques. Affolant! D'autant plus qu'aucune réglementation n'existe pour ces produits dit "de confort" !
Savez-vous qu’on trouve des résidus de glyphosate dans les serviettes périodiques et les tampons? On trouve également des phtalates, et des perturbateurs endocriniens…
Pas très rassurant quand on sait qu’une femme en utilise une fois par mois entre ses 12 ans à peu près et jusqu’à ses 50 ans environ.
Le magazine 60 millions de consommateurs avait déjà tiré la sonnette d’alarme il y a 3 ans. Il vient de refaire une enquête et malheureusement, aucun changement!
Le magazine a analysé 7 marques de serviettes et 8 marques de tampons… Et dans plus de la moitié, on retrouve des traces de ces substances potentiellement dangereuses, allergisantes ou irritantes…
Prenons l’exemple du glyphosate. Il est présent dans une marque de serviette et dans 3 marques de tampons parmi lesquels 2 estampillées bio… Ça veut dire que l’on a aucune garantie même quand on achète bio.
Et le principal problème, c’est l’opacité qui règne autour de la composition de ces produits qui je le rappelle, sont en contact avec nos parties intimes.
Comme il n’y a aucune réglementation, les marques ne sont pas obligées d’inscrire la liste des ingrédients sur l’emballage, ! Ça semble fou, mais je vous l’assure, c’est bien vrai !
Même si les choses commencent doucement à changer. Certains fabricants donnent la composition, sur leur site internet mais avec des termes génériques et c’est à nous de faire la démarche d’aller voir... Pas toujours facile quand on fait ses courses. D’autres commencent à l’inscrire directement sur l’emballage… mais ils sont encore trop rares.
Alors certes, pour se défendre, les marques précisent que les pesticides et autres substances chimiques ne sont pas ajoutés de façon intentionnelle. Encore heureux ! Les résidus peuvent venir de la culture du coton par exemple…
Mais messieurs les fabricants, ou mesdames, quand allez-vous définitivement entendre les millions de femmes qui n’ont pas d’autres choix que d’utiliser vos produits tous les mois, qui n’ont pas d’autres choix que de vous faire confiance mais pas aveuglément. Nous sommes en droit de savoir ce qu’il y a dans vos produits. Nous demandons une totale transparence, pour nous, et pour nos filles…