Le 12 juillet 2013, le train Paris Limoges déraille à Brétigny sur Orge. Sept personnes trouvent la mort et plusieurs dizaines d'autres sont blessées. Dans le collimateur de la justice : les éclisses, sorte de grosses agraphes posées sur l’aiguillage.
Le déraillement du train serait du à une éclise fissurée dont 3 des 4 boulons se seraient cassés ou devisés. La mauvaise organisation de la maintenance des voies est également pointée du doigt. Aujourd’hui une nouvelle piste est évoquée. Le journal le Figaro, s’est procuré les procès verbaux d’audition de 2 cheminots affectés à la maintenance. Des travaux réalisés en novembre 2011 sous un pont pourraient être la cause de la catastrophe. Le pont Anatole France a été modifié pour élargir la route qui passe sous les voies. Les travaux auraient alors fragilisés les rails et accrus l’instabilité du terrain. Selon le Figaro, la justice refuse d’étudier cette piste. Elle a rejeté les demandes des parties civiles qui souhaitent que les experts se penchent sur ce nouveau scénario.