Le jeune homme, dans le coma après avoir été frappé au cours d’une bagarre jeudi à Saint-Michel-sur-Orge, est décédé dimanche en début de soirée.
Il avait été gravement frappé jeudi, lors d’une rixe. Le jeune homme de 19 ans, qui avait été hospitalisé et placé dans le coma depuis la bagarre, n'a pas survécu à ses blessures, selon le parquet.
Les faits sont survenus dans un contexte de rivalités entre bandes rivales, basées à Saint-Michel-sur-Orge et Saint-Geneviève-des-Bois. Dans la nuit de jeudi à vendredi, le jeune de 19 ans - leader d'un quartier de Saint-Michel-sur-Orge - avait été frappé à la tête et sur le corps, "au cœur du quartier rival" de Saint-Geneviève-des-Bois, de source policière.
Dans un communiqué publié dimanche, le Collectif des Parents Cœur d’Essonne a appelé à "la sérénité et l’apaisement" : "La revanche et la rancœur ne doivent plus continuer à alimenter la haine. Ne faisons pas de la surenchère."
"N'augmentons pas la douleur des victimes et des familles, poursuit l’association. Nous vous appelons au calme et à la solidarité… NON aux représailles."
"Les affrontements entre jeunes de nos deux communes voisines et amies n’ont que trop duré"
Du côté des élus, la maire de Saint-Michel-sur-Orge Sophie Rigault (LR) et le maire de Saint-Geneviève-des-Bois Frédéric Petitta (DVG) avaient également appelé au calme, dans un communiqué commun publié vendredi. "Ce nouveau drame touche nos deux villes, nos deux communautés", écrivent les élus, en annonçant des renforts de police.
Et de poursuivre : "Les affrontements entre jeunes de nos deux communes voisines et amies n’ont que trop duré. Nous appelons au calme et à la responsabilité de chacune et chacun pour faire que cet événement tragique soit le dernier."
A noter qu’une cagnotte en ligne a été lancée "pour soutenir la famille" du jeune décédé. Elle totalise près de 4 500 euros ce lundi après-midi.
L’enquête a été confiée à la Sureté départementale de l'Essonne. D’après les chiffres du ministère de l'Intérieur, 91 affrontements entre bandes avaient été recensés en Essonne en 2020, contre 56 l’année précédente. Dans le département, deux jeunes avaient déjà été tués en février, dans le cadre de rixes entre bandes.