Des affrontements ont eu lieu vendredi matin entre les surveillants pénitentiaires et les forces de l'ordre, devant la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, dans l'Essonne. Les gardiens de prison manifestent pour la cinquième journée contre leurs conditions de travail, et pour plus de sécurité.
Une situation tendue à Fleury-Mérogis, dans l'Essonne, alors que des affrontements ont opposé des surveillants pénitentiaires et les forces de l'ordre, vendredi matin, devant la plus grande prison d'Europe. Les gendarmes mobiles ont forcé le passage et tiré des gaz lacrymogènes afin d'évacuer les 150 manifestants qui bloquaient le passage, peu après sept heures du matin.
Les gendarmes se sont déployés alors que les manifestants avaient dressé une barricade, à l'aide de palettes et de pneus. Une barricade montée devant la porte de la prison, afin d'y empêcher l'accès.#CrisePénitentiaire les accès de la prison de #FleuryMérogis dégagés par les CRS, les surveillants promettent de revenir lundi #Prison pic.twitter.com/aSjhVlwVLR
— LINE PRESS (@LinePress) January 19, 2018
Prisons surpeuplées
Jeudi, 123 détenus avaient refusé de regagner leurs cellules après leur promenade de la mi-journée. Ils avaient finalement réintégré leurs cellules dans le calme, encadrés par des équipes d'intervention.Depuis lundi, les surveillants pénitentiaires manifestent contre leurs conditions de travail et pour plus de sécurité. Prisons surpeuplées, radicalisation de certains détenus... Le personnel pénitentiaire exige que des mesures urgentes soient prises. Le 11 janvier dernier, des surveillants ont été agressés par un détenu jihadistes à Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais.
Emmanuel Macron a annoncé un plan pour les prisons. Les syndicats ont toutefois décidé de reconduire le mouvement.