Un sit in organisé à l'initiative d'Attac et Greenpeace. Plusieurs dizaines de militants se sont rassemblés devant le siège français du géant du commerce en ligne, Amazon. Ils dénoncent la surconsommation ce jour de Black Friday, une journée de promotion venue des États-Unis.
Après un blocage d'un site de distribution Amazon dans l'Essonne par des militants écologistes, un sit in a été organisé devant le siège français d'Amazon, ce vendredi matin à Clichy, dans les Hauts-de-Seine.
Réunis notamment à l'appel d'Attac et Greenpeace pour cette action présentée comme "non violente et joyeuse", les manifestants ont déroulé des banderoles hostiles au géant du commerce en ligne avant de s'assoir devant le siège de l'entreprise aux cris de : "On dit stop au Black Friday et son impunité!".
"Aujourd'hui Amazon a les émissions de gaz à effet de serre d'un Etat", a dénoncé sur place Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France. "On a besoin plus que jamais d'actions de désobéissance civile car Amazon est un symbole d'impunité", notamment fiscale, a estimé l'eurodéputée LFI Manon Aubry, présente à ses côtés de même que la députée LFI Clémentine Autain.? Blocage en cours du siège d’Amazon à Clichy (92). Les militant•e•s dénoncent l’impunité fiscale, sociale et environnementale de la multinationale.
— Contre Amazon et son monde ? (@amazon_stop) November 29, 2019
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Des dizaines de personnes se sont rassemblées ce matin devant le siège français d'#Amazon à Clichy, notamment à l'appel d'Attac et Greenpeace, pour dénoncer à l'occasion du Black Friday la surconsommation et ses conséquences écologiques #AFP pic.twitter.com/H9vXF2LUZs
— Agence France-Presse (@afpfr) November 29, 2019
Une précédente action dans l'Essonne
Jeudi plusieurs dizaines de militants de mouvements écologistes avaient brièvement bloqué un centre de distribution d'Amazon de la région parisienne pour dénoncer aussi les atteintes à l'environnement liées à la surconsommation.Ils avaient été délogés après environ deux heures d'action par les forces de l'ordre, qui n'ont pas fait usage de gaz lacrymogène. Huit personnes ont été interpellées pour "entrave à la circulation", a-t-on indiqué de source policière.