Suite au mouvement de grève des transporteurs de matières dangereuses, qui a débuté vendredi, certaines stations-services se retrouvent à court de carburant, particulièrement en Île-de-France. Si les autorités ne parlent pas de "pénurie", plusieurs dizaines de stations sont à sec...
Des barrages filtrants, des blocages devant des dépôts pétroliers... Depuis vendredi, les conducteurs de camions transportant des matières dangereuses, comme le gaz ou le carburant, sont en grève. 60 à 80 % d'entre eux, selon la CGT-Transports, à l'origine de l'appel à la grève. Les conducteurs demandent une amélioration de leurs conditions de travail.Plusieurs dizaines de stations-services concernées
Mardi matin, la CGT estimait que de nombreuses stations-services ressentaient les effets d'une pénurie. La préfecture de police, de son côté, ne parle pas de "pénurie", mais de "ruptures de disponibilités". Elle invite les automobilistes à "ne pas développer de surconsommation préventive".Selon la préfecture de police, le réapprovisionnement des stations-service depuis les dépôts franciliens est assuré à hauteur de 75 %. A quoi s'ajoute "un approvisionnement à partir de dépôts des régions limitrophes à la région parisienne".
Selon le site Mon-Essence.fr, plusieurs dizaines de stations-services rencontraient cependant des problèmes d'approvisionnement en région parisienne, sur un ou plusieurs carburants, mardi matin. 148 stations en rupture totale, sur 10.837 recensées à l'échelle du pays.
► CARTE. Les stations-services rencontrant une pénurie partielle ou totale (Mon-Essence.fr)