Après des mois de polémique, le service de cancérologie pour enfants de Garches aux méthodes controversées a été fermé par l'AP-HP, suscitant la colère de parents "lâchés dans la nature" et "désespérés". Une marche a été organisée entre l’hôpital Ambroise Paré à Boulogne-Billancourt et ’hôpital de Garches.
Deux cent personnes se sont retrouvées ce samedi pour effectuer une «marche pour la liberté thérapeutique» qui s'est déroulée entre les hôpitaux Ambroise-Paré (Boulogne-Billancourt) et Raymond-Poincaré (Garches) dans les Hauts-de-Seine. Le but, dénoncer la fermeture du service de cancérologie pour enfants de Garches et faire entendre la colère de parents qui s'estiment "lâchés dans la nature" et "désespérés".
"Nous sommes complètement lâchés dans la nature", explique Laurence Godfrin dont la fille, soignée à Garches depuis quatre ans, doit entamer une nouvelle chimiothérapie la semaine prochaine. Elle refuse d'aller dans l'hôpital proposé par l'AP-HP, "inadapté", selon elle.
L’AP-HP affirmait «avoir poursuivi, toute la journée du 7 août, le dialogue avec les familles pour trouver au cas par cas des solutions de prise en charge prenant en compte les souhaits des parents, l’état de santé des patients, le schéma thérapeutique et le degré d’avancement des traitements».
Les familles n’ont visiblement pas le même ressenti. «Il n’y a eu aucun dialogue avec des responsables de l’AP-HP, comme cette dernière l’affirme», conteste Carine Curtet, la présidente de l’association Ametist (Aide aux malades en traitement individualisé en spécialité tumorale), qui réunit des proches de jeunes malades.