Le CREPS Île-de-France a annoncé ce mardi sa fermeture pour une durée d’un mois à partir de ce vendredi à cause du nouveau pic de la pandémie de COVID-19.
La direction du Centre de ressources, d’expertise et de performance sportive d’Île-de-France, qui forme de jeunes athlètes de haut-niveau de 11 à 18 ans a décidé ce mardi la fermeture de son établissement suite à la détection de cas de COVID-19 dans neuf de ses 17 sections. Son directeur Michel Godard a ordonné la fermeture d’un pôle dès qu’un cas de COVID-19 était trouvé en son sein. "Avec plus de la moitié de nos pôles fermés, on ne peut pas fonctionner correctement", déplore t-il.
La fermeture sera effective à compter du 2 avril pour une durée d’un mois. Cependant, les athlètes préparant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo "auront une dérogation exceptionnelle pour venir s’entrainer et avoir accès aux services du CREPS IDF", assure le centre. Cette exception concerne les membres des sections karaté, escrime ainsi qu’un joueur paralympique de badminton selon le directeur.
— CREPS Île-De-France (@CREPSIDF) March 30, 2021
Des athlètes compréhensifs, mais frustrés
Les jeunes athlètes du CREPS comprennent que la situation sanitaire nécessite des mesures drastiques, mais font tout de même état de leur mécontentement quant à l’arrêt des activités sportives au sein de l’établissement. "On est à une période de l’année où l’on a besoin de se dépenser et qui, en plus, est propice à notre progression", explique Hector Lewi, 13 ans, de la section tennis de table.
Michel Godard entend la frustration des sportifs, mais rappelle qu’une fermeture du centre pendant un mois "ne compromettra en rien la progression des athlètes ni leur avenir professionnel ou olympique". Hector Lewi explique également devoir trouver des alternatives pour continuer à s’entraîner hors du centre durant le temps de la fermeture.
Les formateurs aux métiers du sport obligés de s’adapter
Une autre facette du CREPS concerne les formations aux différents métiers du sport tel que celui de coach sportif. Bien que cette fermeture fût attendue par nombre des formateurs au vu de la progression de l’épidémie, elle révèle avant tout la nécessité d’adapter les formations dans un métier en mutation selon Stéphanie Goulou, déléguée des stagiaires de la formation des métiers de la forme au sein du CREPS. "Le recours aux formations en distanciel va faire partie de l’avenir de notre profession" affirme-t-elle. Le centre ne devrait pas rouvrir ses portes avant début mai.