Fini la vue imprenable sur la capitale et la région parisienne. Le Toit de la Grande Arche dans le quartier des affaires de la Défense ferme ses portes au public ce vendredi en raison de charges financières trop lourdes selon son exploitant.
"Nous regrettons fortement cette situation et nous fermons le toit malgré nous, à un an des Jeux Olympiques Paralympiques, mais avec le sentiment du travail accompli. Nous recevons déjà des témoignages de clients déçus, le toit avait réussi à se faire une place dans le paysage culturel du Grand Paris. Mais des exploitants privés ne peuvent supporter de tels coûts quotidiens et des cahiers des charges si contraignants que tout événement devient un casse-tête à organiser", expliquent dans un communiqué Nicolas Lixi, président du Groupe City One et Corinne de Conti, la présidente du Toit de la Grande Arche .
Une vue imprenable sur le quartier des affaires et la capitale et des expositions ou animations tout au long de l'année. Enfants et parents pouvaient par exemple venir glisser sur une patinoire éphémère en hiver à 110 mètres de hauteur. Des soirées estivales "afterworks" ou un restaurant ont fait sa renommée. Mais après 6 années d'exploitation, le groupe City One jette l'éponge etse résout à fermer le Toit de la Grande Arche.
Lourdeurs du cahier des charges
"Les charges d’exploitation colossales liées à la complexité du bâtiment auront eu raison de l’ouverture au public de ce lieu d’exception, et ce malgré le soutien sans faille et l’investissement du groupe CITY ONE", peut-on lire dans un communiqué de presse du groupe.
Selon le groupe City One, qui regrette ne "jamais avoir bénéficié de subventions publiques", les dispositifs de sécurité d’immeuble de grande hauteur (IGH) et d’établissement recevant du public (ERP), rendent les cahiers des charges de la sûreté et de la sécurité, de l’entretien, de la maintenance des ascenseurs panoramiques, trop onéreux "sans bénéficier d’aucune aide".
Début avril, le toit terrasse de la tour Montparnasse a également été fermé au public. Une fermeture contrainte intervenue dans le cadre d'un différend entre l'OPTM et son syndic de copropriété.