Le bras de fer continue entre l'université de Nanterre et les étudiants non-inscrits. Soutenus par le syndicat étudiant UNEF, ils demandent que les étudiants puissent s'inscrire dans la filière de leur choix. Ils occupent à nouveau le bâtiment de la présidence.
Le bâtiment qui abrite les bureaux de la présidence de l'université de Nanterre est à nouveau occupé par des "sans-facs". Depuis la rentrée universitaire des étudiants réclament leur inscription alors que des places manquent. Selon le syndicat UNEF, à l'issue de rendez-vous avec la présidence 33 inscriptions auraient été validées. Après une première occupation, un accord avec le Président prévoyait d'inscrire 70 personnes supplémentaires. Mais toutes n'ont pas été réalisées. Une nouvelle occupation a donc lieu ce jeudi. Un rassemblement de soutien est organisé à 12h30.
Un tweet du président de la faculté confirme cette information, les étudiants n'ont plus accès au bâtiment.
[Information - Jeudi 18 octobre] Le bâtiment Grappin (B) est exceptionnellement fermé ce jour. Les cours qui devaient s’y tenir sont déplacés ou reportés. Si vous êtes concernés, veuillez contacter votre UFR.
— Université Paris Nanterre (@UParisNanterre) 18 octobre 2018
La présidence déplore cette occupation,
Le comportement du groupe qui, pour la 4ème fois en 2 semaines, occupe ou dégrade le bâtiment Grappin, alors que 79 inscriptions dérogatoires ont pu être proposées à @UParisNanterre, est injustifiable et inacceptable.
— Balaudé J.-François (@JFBalaude) 18 octobre 2018
Dans un communiqué publié également sur Twitter, le président rappelle les efforts de l'université pour trouver une solution à ces étudiants sans-facs. Le nombre d'inscriptions faites par la voie des recours gracieux est supérieur à ce qui est avancé par les étudiants.
"Pour ce qui est des commissions avec les organisations, nous avons d'ores et déjà réussi cette année à trouver des solutions d'affectation, tous niveaux confondus, pour 89 étudiants, dont 79 à Nanterre, grâce à l'accompagnement du rectorat et au dévouement des équipes de formation de l'université."