Les parents de Mylène et Mickaël veulent savoir s'ils font partie des 25 corps retrouvés.
L'identification ADN des huit corps retrouvés le 22 février dans la partie immergée du Costa Concordia, interrompue en raison d'un contentieux juridique, va reprendre. C'est la famille de Mylène et Mickaël, un couple du Val d'Oise porté disparu depuis le naufrage mi-janvier du navire de croisière qui a été informée de cette nouvelle.
"Les identifications vont reprendre à partir de demain mercredi. L'avocat qui bloquait l'identification a apparemment retiré sa demande", a dit Alain Litzler, père de Mylène.
Mylène Litzler, 23 ans, et son compagnon Mickaël Blémand, 25 ans, un couple originaire de Sarcelles, dans le Val-d'Oise, avaient embarqué à bord du Costa Concordia le dimanche 8 janvier à Marseille pour une croisière d'une semaine en Méditerranée.
Depuis le naufrage, le 13 janvier dernier, plus personne n'a de nouvelles des jeunes gens.
L'identification ADN des huit cadavres avait été interrompue fin février, après la requête de l'avocat d'un des employés de la compagnie Costa, poursuivi dans cette affaire, selon la famille. Cette dernière avait demandé samedi la reprise des identifications.
"Nous voulons récupérer nos enfants le plus rapidement possible. On attend les examens, que les corps soient identifiés", avait demandé Hilaire Blémand, le père de Mickaël.
Ce matin, nos confrères de RTL affirment que le couple aurait été "pré-identifié" parmi les corps retrouvés le 22 février dernier grâce à un tatouage et à des objets personnels (un bague, un bracelet). La police italienne attend donc une confirmation des analyses ADN.