Un homme soupçonné de 3 viols à Paris fin 2011, retrouvé dans une prison belge
Un homme, recherché par la police française pour trois viols fin 2011 en région parisienne, a été retrouvé dans une prison belge, a annoncé mardi une source proche de l'enquête.
Il est incarcéré "depuis quelques jours" dans cette prison, pour une affaire dont la nature n'a pas été précisée.
La police judiciaire parisienne avait lancé mi-janvier un appel à témoin pour retrouver cet homme soupçonné d'avoir violé trois femmes à Paris et dans l'Essonne en l'espace de cinq jours fin décembre 2011. Il avait poignardé deux de ses victimes.
La première agression remonte au 23 décembre 2011, vers 2h00 du matin à Paris. Une jeune femme rentrait chez elle, près de la porte d'Orléans, lorsqu'un homme s'est jeté sur elle, parvenant à entrer dans son appartement. Il l'avait volée puis violée. Il l'avait menacée ensuite de s'en prendre à des membres de sa famille présents dans l'appartement, avant de se rendre avec elle à un distributeur pour lui soutirer de l'argent.
Quelques heures plus tard, l'homme avait récidivé et s'en était pris à une jeune femme dans le XVe arrondissement, près du métro Convention. La victime était entrée dans l'ascenseur de son immeuble, tombant nez à nez avec son agresseur qui l'avait suivie devant son appartement avant de la pousser pour entrer avec elle. Il lui avait volé sa carte bleue, mais alors qu'il tentait de la violer, elle s'était débattue. Il l'avait poignardée alors à dix-neuf reprises, la laissant pour morte, avant de la violer. "C'est un miracle si elle en a réchappé", a dit un enquêteur.
Le 28 décembre, dans une cité d'Etampes (Essonne), une adolescente de 15 ans avait été abordée par un homme qui avait réussi à monter dans son appartement avec elle en la menaçant avec un couteau. Il l'avait poignardée à deux reprises, tentant de l'étrangler et la violant.
Les enquêteurs du 3e district de police judiciaire, à qui l'affaire a été confiée, disposaient d'images du suspect tirées des caméras de vidéosurveillance. Ils sont parvenus à savoir que le suspect avait quitté la France fin décembre après l'affaire d'Etampes. Les policiers français ont alors prévenu leurs homologues européens et les policiers belges les ont récemment avertis qu'un homme correspondant au profil du suspect était incarcéré chez eux sous un autre nom.
L'homme a été identifié grâce à ses empreintes digitales