Un gymnase a été détruit par un incendie dans la nuit de samedi à dimanche à Massy en Essonne.
La structure qui tenait lieu de gymnase provisoire pour remplacer celui détruit en 2005 lors des émeutes, vient d'être elle aussi détruite.
Dans la nuit de samedi à dimanche, un gymnase a été entièrement détruit dans un incendie dont l'origine restait indéterminée, sans que les enquêteurs fassent de lien avec le décès.
Pourtant, Vincent Delahaye, sénateur maire de Massy reste plus septique quand au lien entre les incidents des derniers jours et cet incendie "il y a présomption que l'affaire est liée, car les forces de l'ordre étaient déployées sur le quartier de Massy opéra et moins dans les quartiers de Villaine où était placée la structure provisoire" constate t'il.
Ce gymnase n'est pas situé dans le quartier où avaient eu lieu des affrontements, mercredi soir, entre jeunes et forces de l'ordre. Il s'agissait du quartier des Grands ensembles, situé sur les territoires de Massy et d'Antony où le défunt vivait. Aucun blessé n'avait été déploré.
Parallèlement, une marche blanche a eu lieu dimanche à Massy (Essonne) en mémoire d'un jeune homme mort mercredi dans un accident alors qu'il roulait sans permis sur une moto volée. Environ 300 personnes ont participé à la marche blanche, partie d'Antony (Hauts-de-Seine) ville où habitait le jeune homme de 24 ans, pour rejoindre la commune voisine de Massy et le quartier de Villaine où il est décédé. La manifestation s'est déroulée dans le calme et aucun incident n'est à déplorer.
Des rumeurs avaient mis en cause la police après la mort du jeune homme.
Selon les premiers éléments de l'enquête, il roulait à vive allure sur une moto dérobée le jour même à Vauhallan (Essonne), commune située à quelques kilomètres de Massy. Il a perdu le contrôle de l'engin après avoir heurté une barrière, selon une source proche du dossier.
Vendredi, la sécurité a été renforcée dans le quartier des Grands ensembles avec environ 140 policiers sur place. Lors des deux nuits qui ont suivi, la situation était redevenue à peu près calme, la préfecture de l'Essonne ne déplorant que "quelques jets de cailloux" sur des policiers, sans faire de blessés.
Voir le reportage ci-dessus de Laurence Barbry et Noé Salem.