Nouvelle manifestation de policiers

Nouvelle manifestation de policiers, cette fois devant la Préfecture de Police, à l'appel d'Alliance

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Le second syndicat des gardiens de la paix, Alliance, plutôt classé à droite, a appelé vendredi les policiers à des rassemblements devant les préfectures.

Depuis 3 semaines les manifestations de policiers se succèdent à Paris. Jeudi après midi un rassemblement s'est tenu place du Châtelet à l'appel du SGPFO, le premier syndicat des gardiens de la paix. 
>>Revoir toutes les images de la manifestation en cliquant ici

A Paris, devant la fontaine Saint-Michel, non loin de la préfecture de police de Paris (PP), ils étaient 900 policiers venus de Paris et sa proche banlieue, selon les chiffres de la PP et 2.000 selon les organisateurs au rang desquels Synergie (second syndicat d'officiers). A Cergy (Val-d'Oise) ils étaient 200.

Alliance a demandé à François Hollande que soit mis en oeuvre le "principe de présomption de légitime défense" dans la police. "Ce n'est pas une revendication politique", a assuré Jean-Claude Delage, secrétaire général d'Alliance lors d'une conférence de presse au siège parisien de son syndicat."Nous demandons au président François Hollande que soit mis en oeuvre le principe de présomption de légitime défense" dans la police afin de "mettre les policiers sur le même plan que les gendarmes".


Cette proposition de "présomption de légitime défense" figurait dans le programme de Marine Le Pen et a été reprise par Nicolas Sarkozy entre les deux tours de la présidentielle. François Hollande n'y était pas favorable.


"Ce n'est pas un permis de tuer mais nous en avons assez que le policier soit présumé coupable" et "mis en examen de manière inacceptable" comme l'a été un gardien de la paix, à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), le 25 avril, pour homicide volontaire après avoir tué un malfaiteur en fuite. "C'est une double peine", a-t-il estimé, "il n'y a pas les mêmes droits en France pour les policiers et les voyous".

M. Delage appelle par ailleurs le futur gouvernement à l'organisation d'un "Grenelle de la Sécurité" sur ce sujet mais aussi sur les conditions de travail et les moyens.

 

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