A Paris, 12 pompiers ont été mis en examen. L'un d'entre eux a été incarcéré.
12 pompiers de Paris ont été mis en examen pour viol et violences à l'encontre de 2 engagés. Un des pompiers a été placé en détention provisoire. Les faits se sont produits dimache 6 mai dans l'autocar qui ramenait de Colmar, après une compétition, l'équipe spéciale de 33 gymnastes de la Brigade des Sapeurs Pompiers de Paris.
Quatre pompiers ont été mis en examen pour viol en réunion dans cette enquête .
Neuf ont été mis en examen pour violences volontaires aggravées tandis que l'entraineur et le capitaine de l'équipe sont mis en examen pour non empêchement de crime ou délit.
Les onze pompiers laissés libres ont été remis aux autorités militaires, qui a ouvert de son côté une enquête interne conduite par la hiérarchie de la BSPP. Il n'existe pas de contrôle judiciaire pour les militaires. L'un d'entre eux a été placé en détention provisoire.
Les faits se sont déroulés dans l'autocar qui ramenait l'éqiupe de pompiers- gymnastes d'une exhibition à Colmar. Les deux victimes sont âgées de 23 et 21 ans.
Un jeune engagé a déposé plainte pour viol, accusant un de ses collègues de l'avoir violé avec une bouteille en plastique devant d'autres pompiers, dont un officier. L'autre engagé a porté plainte pour coups et blessures. Il a été violement mordu.
Cette scène a été filmée par un téléphone portable.
Les faits se sont déroulés lors d'une séance de bizutage qui a dégénéré. Bizuatge traditionnel dans cette brigade de gymnastes autour duquel règne" la loi du silence".
L'avocat de deux victimes présumées, Nicolas Cellupica ayant porté plainte a appelé d'éventuelles autres victimes à "briser la loi du silence".
Interview de Maître Cellupica par séverine Larrouy et Didier Jan.