Sarkozy, Le Pen et Mélenchon organisent des rassemblements le jour de la fête du travail.
La fête du travail se met à l'heure de la campagne. A côté des traditionnels défilés des syndicats, trois candidats à la présidentielle ont donné rendez-vous à leurs militants le 1er mai.
Nicolas Sarkozy a appelé lundi à un très grand rassemblement autour du travail le 1er mai. "Le 1er mai, nous allons organiser la fête du travail, mais la fête du vrai travail,
de ceux qui travaillent dur, de ceux qui sont exposés, qui souffrent, et qui ne veulent plus que quand on ne travaille pas on puisse gagner plus que quand on travaille", "on défendra nous vraiment le travail. Pas le statut, le travail", a insisté le président sortant et candidat UMP. Il devrait se tenir sur le Champ-de-Mars.
Marine Le Pen respecte la tradition puisque le 1er mai est le jour que le parti d'extrême-droite a choisi pour défiler dans la capitale et célébrer Jeanne d'Arc. Cette année elle donne à ce rendez-vous une couleur particulière. Arrivée en troisième position au premier tour, elle en profitera pour donner ou pas ses consignes de vote.
Jean-Luc Mélenchon veut marquer ce jour de mobilisation sociale de la gauche et des syndicats. Une façon de montrer pour le candidat du Front de Gauche, fort de ses 11,1% de voix, qu'il peut encore peser sur l'élection.
Il estime que Nicolas Sarkozy avec son rassemblement veut "une radicalisation du combat" dans cette campagne. Eric Coquerel, conseiller de Jean-Luc Mélenchon, va plus loin, il déclare : "le Champ-de-Mars, ça veut dire vraiment qu'il déclare la guerre aux travailleurs"