Jean-François Copé sur les traces des rois de France et... de son enfance

Mercredi 28 septembre, Jean-François Copé a visité la basilique de Saint-Denis où sont enterrés les rois de France. L'occasion de livrer sa vision du "roman national". L'occasion de comprendre aussi pourquoi il est candidat à cette primaire ?

Mercredi 28 septembre, Jean-François Copé a visité la basilique de Saint-Denis où sont enterrés les rois de France. L'occasion de livrer sa vision du "roman national". L'occasion de comprendre aussi pourquoi il est candidat à cette primaire ?

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Nos ancêtres les rois de France.

Copé vote Henri IV

En visite à la basilique de Saint Denis, Jean-François Copé écoute poliment un conférencier lui détailler l'architecture de l'édifice. Mais on sent bien que ce n'est pas cela qui l'intéresse. "On peut aller voir les tombeaux des rois", glisse-t-il assez vite. Presqu'une excitation de gosse.

Les gisants de pierre. Enfin ! "On est très impressionné ici par cette part de l'histoire", s'émeut Jean-François Copé.
Référence à Napoléon devant les Pyramides. Car on croyait Jean-François Copé plutôt branché Bonaparte, lui qui est né le jour anniversaire de la mort de l'empereur. 

On lui demande quel est son roi préféré ? "Henri IV, le roi qui a réconcilié catholiques et protestants".  Un choix qui n'est pas du au hasard et que l'on qualifierait d'hyper "politiquement correct". L'histoire pour réconcilier les Français, un patrimoine commun qui permet d'unifier le pays.  

"Ce qui compte derrière tout cela c'est de partager des choses entre nous, entre citoyens d'une même pays, entre compatriotes qui ont besoin de trouver des raisons et une volonté de vivre ensemble dans un moment où la société est tellement fracturée. La connaissance de l'histoire, dans sa complexité, en est un élement", commente le maire de Meaux. On aura noté le mot de "complexité", qui est un tacle glissé à son meilleur ennemi de cette primaire, Nicolas Sarkozy

Le retour des petits pains au chocolat

L'histoire comme élément de réconciliation est un argument qu'il est allé porter ensuite en rencontrant une association de la ville qui lutte contre la radicalisation. Un argument partagé par la plupart des candidats à la primaire mais Jean-François Copé revendique son droit d'antériorité en revenant sur la polémique des petits pains au chocolat.  "A l'époque, je me suis demandé ce qu'il y avait dans la tête de ces jeunes pour instrumentaliser la religion à des fins de violence. C'est cela l'histoire", plaide le candidat. "Et j'ai pensé qu'en racontant cette histoire, on allait avoir ce débat là. Il n'y a pas eu ce débat. Il y a eu le débat, Copé est islamophobe", poursuit-il. 

"Il y a un lien. Le lien c'est qu'un certain nombre de gens profitent qu'il y ait une perte de repères, une perte d'identité et qui veulent utiliser la religion comme une nouvelle forme d'identité. Alors que moi, je veux qu'on construise une nouvelle identité autour du service de la France", conclut Jean-François Copé

Candidat libre

Se présenter à la primaire, est déjà une victoire pour l'ancien patron de l'UMP. Il montre qu'il n'est pas politiquement mort. Au risque de n'apparaître que comme voulant régler ses comptes, notamment avec Nicolas Sarkozy. Copé, l'homme qui n'a plus rien à perdre. "Je n'aime pas cette expression qui ne veut rien dire", répond le candidat qui préfère se voir en "homme libre". 

"Au fond de moi-même je suis prêt pour exercer cette fonction à laquelle j'ai beaucoup réflechi. Comment j'agirai, comment je m'exprimerai, comment je commanderai", déclare-t-il.  

Des propos qui peuvent faire sourire, car il n'a aucune chance de gagner cette primaire. Mais il est fidèle à son enfance, quand il vibrait au récit des grandes épopées historiques. Une primaire n'est pas tout à fait une campagne présidentielle, 
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