L'ancien président du Conseil constitutionnel Jean-Louis Debré était l'invité du 19/20 dimanche 24 avril. Fini le devoir de réserve, l'ancien patron des sages du Palais-Royal "balance", dans son nouveau livre : "Ce que je ne pouvais pas dire" ! Et son propre camp politique n'est pas épargné...
Le moins qu'on puisse dire, c'est que Jean-Louis Debré a bel et bien laissé derrière lui son devoir de réserve. Après neuf années passées à la présidence du Conseil constitutionnel, ce proche de Jacques Chirac a retrouvé sa liberté de parole, pleine et entière. Dans son nouveau livre "Ce que je ne pouvais pas dire", Jean-Louis Debré confie littéralement ce qu'il s'était interdit de dire, en raison de ses hautes responsabilités à la tête des juges de la loi.
Politique : Jean-Louis Debré livre ses secrets
Ambiance, ambiance au Conseil constitutionnel
Nicolas Sarkozy ? "Il n'a aucun sens de l'Etat." Rachida Dati ? "Une petite fille gâtée." Jean-Louis Debré passe ainsi en revue la politique française, et n'épargne personne, à commencer par son propre camp.Quant aux séances du Conseil constitutionnel, elles sont le lieux de scènes fameuses entre les deux anciens chefs de l'Etat, Jacques Chirac et Valéry Giscard-d'Estaing, qui y siègent de plein droit. Quand VGE "ne sort jamais de son statut de souverain détrôné", Chirac est tendrement pris en flagrant-délit de blague potache.
► Ce que je ne pouvais pas dire, éd. Robert Laffont, 400 pages
► Jean-Louis Debré était l'invité du 19/20 dimanche
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