Les lycéens, rejoints par des étudiants, poursuivent leur mobilisation dans le sillage de celui des "gilets jaunes". 70 lycées sont perturbés dans la région (moins que la semaine dernière).
Le mouvement des lycéens se poursuit mais semble faiblir. 70 établissements étaient perturbés dans la matinée de ce lundi 10 décembre.
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Des perturbations ont notamment été signalées en banlieue parisienne, comme dans les Hauts-de-Seine avec trois interpellations, des véhicules dégradés près d'un lycée à La Garenne-Colombes et des projectiles incendiaires lancés en direction du lycée.
Dans le Val-de-Marne, une centaine de jeunes étaient réunis devant des lycées à Maisons-Alfort et Créteil, avec des caillassages et feux de poubelles signalés.
En Seine-Saint-Denis, 41 établissements sont concernés par des manifestations, selon la police qui évoque deux voitures brûlées et 12 interpellations. "Il y a des incidents un peu partout mais c'est plus calme que la semaine dernière", souligne une source policière.
Tensions entre des lycéens et forces de l'ordre qui répliquent à coup de gaz lacrymogènes à Vincennes. La station du RER A fermée #lyceensencolere #Vincennes #ValDeMarne pic.twitter.com/JxarQmxZjj
— France 3 Paris (@France3Paris) 10 décembre 2018
120 lycées en France
Dans la matinée, le ministère de l'Éducation recense 120 lycées concernés sur toute la France, dont 40 bloqués. La semaine dernière, jusqu'à 400 lycées ont été perturbés.Les lycéens mobilisés réclament la suppression d'une série de mesures annoncées, pour certaines déjà mises en oeuvre, comme Parcoursup (la procédure qui donne accès aux études supérieures), la réforme du bac ou la mise en place du service national universel (SNU). C'est le mouvement des "gilets jaunes" qui a permis à cette mobilisation de surgir la semaine dernière.
Le syndicat UNL-SD a promis un "mardi noir" le 11 décembre dans tous les lycées.
Quelques universités bloquées
À Paris, les sites de Tolbiac et la Sorbonne ont été fermés par mesure de sécurité. À l'université de Paris-Nanterre, les étudiants sont empêchés d'entrer: la quasi-totalité des bâtiments du campus ont été bloqués à partir de 6h à l'aide de chaises, tables, barrières."La hausse des frais pour les étrangers est l'étincelle qui a déclenché le mouvement", a déclaré à l'AFP Barthélémy Piron, étudiant en histoire et syndiqué à l'Unef.Tentative d'intrusion dans le site historique de la Sorbonne (Paris 1 et Paris 4) : le bâtiment évacué et fermé #lyceensencolere pic.twitter.com/7dFu6bgbYj
— France 3 Paris (@France3Paris) 10 décembre 2018