Osny : après l'agression d'une surveillante pénitentiaire, les agents poursuivent le blocage

Une surveillante pénitentiaire de la maison d'arrêt du Val-d'Oise, à Osny, a été agressée mercredi par un détenu. Les gardiens de la prison poursuivent leur mouvement de blocage de l'établissement, pour le 11ème jour consécutif. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

11ème jour de mobilisation dans les prisons françaises. A Osny, dans le Val-d'Oise, les surveillants pénitentiaires poursuivent leur mouvement de protestation contre leurs conditions de travail. Jeudi matin, ils étaient une trentaine, soit le double de manifestants au début du mouvement. Les policiers s'apprêtaient à libérer l'accès à l'établissement, afin de permettre les extractions de détenus.

Mercredi, une surveillante pénitentiaire a été agressé par un détenu, dans le bâtiment B2. Victime de strangulation, elle s'est vu prescrire une semaine d'arrêt. Sur place, cette agression a renforcé la détermination des gardiens de prison, qui demandent du matériel de protection supplémentaire, des augmentations salariales et des embauches.

Les clés, "déposées"

En Île-de-France, une barricade de palettes et de pneus a été montée devant la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, dans l'Essonne, par la trentaine de manifestants présents. Prison bloquée aussi à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine. A Réau, en Seine-et-Marne, les gardiens de prison ont "déposé les clés", et faisaient grève à l'intérieur du bâtiment, selon un représentant syndical.

Le ministère de la Justice doit présenter jeudi un nouveau projet d'accord aux organisations syndicales. Les précédentes tentatives de négociations avaient échoué. Les agents ont entamé ce mouvement de protestation après l'agression de surveillants par un détenu jihadistes, en janvier dernier.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information