1er Mai : à Paris, des heurts lors de la manifestation, 200 "black blocks" interpellés

La manifestation parisienne du 1er Mai avançait difficilement, après s'être élancée de la place de la Bastille, bloquée par des centaines d'individus encagoulés. 

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Plusieurs milliers de personnes ont défilé en direction de la place d'Italie à l'appel de la CGT, Solidaires, la FSU et des fédérations franciliennes de FO. Les syndicats étudiant Unef et lycéen UNL étaient aussi présents en tête de cortège.

En cours de manifestation, les manifestants ont été redirigés vers la gare de Lyon, par mesure de sécurité.

20 000 personnes ont rejoint le cortège syndical et 14 500 se trouvaient hors cortège, selon la Préfecture de police de Paris.
 


"Un premier mai revendicatif, combatif; contre la remise en cause des acquis sociaux, la sélection à l'université; pour le progrès social, la paix, la solidarité internationale", proclamait la banderole de tête.

Interpellations

Deux personnes, "porteuses de burins et de marteaux", ont été interpellées avant le début de la manifestation, a indiqué la préfecture de police, qui a recensé la présence de "40 à 50 individus masqués et cagoulés" dans le cortège.

Pont d'Austerlitz,  1200 "black blocs" se sont dirigés vers la place Valhubert. Des dégradations de mobilier urbain ont été constatées. 

Débordements

Lundi, la préfecture de police de Paris avait évoqué un risque de débordement par "des groupes extrémistes" voulant faire de cette journée "un grand rendez-vous révolutionnaire", et prévoyant de "s'en prendre violemment aux forces de l'ordre ainsi qu'aux symboles du capitalisme".


Interpellations

200 black blocs ont été interpellés. Six autres personnes ont aussi été interpellées, dont trois pour port d'arme prohibé et trois pour jets de projectiles.

Condamnation publique

Le ministre de l'intérieur, Gérard Collomb a condamné les violences commises lors de la manifestation.


Changement de parcours

Le plus gros de la manifestation a rebroussé chemin face aux violences, aux alentours de 17 heures. 

Divisions

Côté syndical, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, a regretté que FO et la CFDT aient boudé l'appel de sa confédération. "J'en suis désolé, je ne comprends pas, alors qu'il y a beaucoup de luttes unitaires dans tout le pays, qu'au niveau des confédérations on n'arrive pas à mettre de côté nos différences pour travailler ce qui nous rassemble", a-t-il dit devant la presse avant le départ.

Pour Eric Beynel, porte-parole de Solidaires, "ce qui est important c'est qu'à partir de toutes ces luttes qui existent, (...) pendant tout le mois de mai on construise de plus en plus fortement une mobilisation qu'on souhaite la plus large et la plus forte possible". Bernadette Groison (FSU) a regretté elle aussi cette "tradition française" de division syndicale.

L'an dernier, près de 142.000 personnes avaient manifesté à Paris selon la police, et six policiers avaient été blessés, dont l'un grièvement par un cocktail Molotov.

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