Des chauffeurs de VTC en colère contre les plateformes de réservation se sont de nouveau réunis dimanche matin aux abords de l'aéroport de Roissy, sans toutefois mettre en place de blocage.
Après une journée d'accalmie, les chauffeurs de VTC en colère contre les plateformes de réservation, comme Uber, ont repris les hostilités. Peu avant huit heures dimanche matin, une quinzaine de chauffeurs de VTC et leurs véhicules occupaient le principal axe qui mène à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, tout en laissant passer les voitures.
"De cinq heures à six heures, on a mis en place un barrage filtrant, mais là on change de stratégie, on laisse les gens partir en vacances maintenant, on va s'en aller", a indiqué David, chauffeur VTC depuis quatre ans. Un autre rassemblement de chauffeurs en colère est prévu en fin d'après-midi, porte Maillot. Le site d'informations routières Sytadin a indiqué peu avant six heures qu'"une manifestation [était] en cours au niveau de l'aéroport de Paris Charles-de-Gaulle, les accès à l'aéroport sont difficiles depuis l'A1 et l'A3. Durée indéterminée".VTC: quelques chauffeurs en colère rassemblés à Roissy https://t.co/pHUSkIztjG pic.twitter.com/5lXjTcJMFw
— Yannick Lontchi (@lontchi) 18 décembre 2016
A Orly, une quinzaine de chauffeurs VTC étaient présents vers quatre heures à la station essence à l'entrée de l'aéroport, "mais sans organisateurs ni représentants", a indiqué une source aéroportuaire. Ils on quitté les lieux vers 7 heures 30, sans avoir mis en place de blocage. Des perturbations ont également été signalées sur la partie nord-ouest du périphérique parisien, mais la situation était retournée à la normale vers 8 heures 30.
Nouvel appel à la fin des blocages
Samedi, un barrage filtrant avait été mis en place aux abords de l'aéroport d'Orly. Jusqu'à 300 chauffeurs de VTC s'étaient alors rassemblés à l'appel des organisateurs du mouvement de contestation. En fin de soirée, le ministre des Transports Alain Vidalies a indiqué qu'il réunirait lundi les plateformes de réservation et les représentants des chauffeurs. Tout en appelant à "mettre fin aux violences et blocages".Les organisations Unsa-VTC, Capa-VTC, et Actif-VTC ont lancé jeudi une mobilisation contre les plateformes de réservation, notamment le géant américain Uber, pour dénoncer une politique tarifaire jugée défavorable et décidée sans concertation.[#Communiqué] Mouvement de chauffeurs VTC : tout doit être fait pour créer les conditions d'une discussion entre l'ensemble des acteurs. pic.twitter.com/64s0ern19Q
— Alain Vidalies (@AVidalies) 17 décembre 2016