La présidente de la région Île-de-France et candidate à la présidentielle de 2022, Valérie Pécresse souhaite l'ouverture d'un "centre de désintoxication" pour lutter contre le phénomène de consommation de crack à Paris.
Au lendemain de sa venue porte de la Villette, où est regroupée une cinquantaine de consommateurs de crack, Valérie Pécresse a réaffirmé sur BFM TV sa volonté de créer un centre de désintoxication.
"Je vais prendre l'initiative, parce que personne ne le fait : je vais confier une mission au professeur Vaivre-Douret, qui est une psychiatre à l'hôpital Cochin, et à Elina Dumont, ancienne sans-abri addict au crack", a -t-elle annoncé.
"Quand on est au crack, on ne s'en sort pas tout seul", a-t-elle déclaré, ajoutant que "pour l'instant, nous avons des centaines de personnes qui sont dans un square, sans protection." "Il faut avoir des injonctions de soins", a défendu la présidente de région.
Hier, Valérie Pécresse s'est dite opposée aux salles de shoot, "qui troublent l'ordre public partout dans Paris et qui créent des encouragements à consommer."
Anne Hidalgo, la maire de Paris, a annoncé au début de l'été vouloir ouvrir 4 salles de consommation à moindre risque (SCMR) qui mêleraient soins, hébergements et espaces de consommation. Devant la levée de bouclier des riverains, elle a du faire marche arrière et renoncer à ouvrir une telle structure notamment rue Pelleport dans le XXe arr.. Elle plaide également pour des structures médicales de prises en charge.