La porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot l'a annoncé à l'issue du Conseil des ministres ce mercredi. Le fils de la ministre de l'Education et des Sport aurait été incité à renoncer à tous ses autres vœux en échange de la garantie d'être admis à Stanislas.
Prisca Thevenot a reconnu mercredi qu'il y avait eu "un non-respect de Parcoursup" de la part de l'établissement privé Stanislas, contournement révélé par Mediapart au sujet notamment d'un des fils d’Amélie Oudéa-Castéra. Parcoursup est une plateforme en ligne sur laquelle les lycéens peuvent choisir les formations qu'ils souhaitent intégrer après avoir obtenu leur baccalauréat.
Selon un rapport dévoilé la semaine dernière par le média en ligne, certains élèves de Stanislas, dont le fils aîné de la ministre de l'Education Nationale, ont été "incités à renoncer à leurs autres vœux dans Parcoursup" en échange de la "garantie d'être admis" en classe préparatoire aux grandes écoles. Ce rapport, publié en août dernier, a "été suivi d'effet très rapidement", a assuré la porte-parole du gouvernement.
L'École Stanislas dans la tourmente
La prestigieuse école privée catholique du 6ème arrondissement de Paris est dans la tourmente depuis plusieurs jours. Mardi dernier, Mediapart a rendu public le contenu d'un rapport d'inspection de l'Education Nationale datant de juillet dernier selon lequel des intervenants auraient tenu des propos homophobes et anti-IVG devant les élèves.
Suite à ces révélations, la Ville de Paris a décidé de suspendre ses subventions à destination de l'établissement. Amélie Oudéa-Castéra, dont les enfants sont scolarisés à Stanislas avait créé la polémique en expliquant qu'elles les avaient placés dans un établissement privé après avoir constaté "le nombre d'heures non-remplacées" dans l'enseignement public. Elle a également affirmé que ces enfants faisaient partie de classes non-mixtes à Stanislas.