Dimanche en politique. Périphérique à 50 km/h : vers un bras de fer entre la Ville de Paris et l’Etat ?

Alors que la mairie de Paris a indiqué son intention d’abaisser la limitation de vitesse sur le périphérique après les JO, Clément Beaune, le ministre des Transports, a réagi en annonçant le souhait de l’Etat de ne pas valider cette décision. Emmanuel Grégoire est l’invité de Dimanche en politique ce dimanche à 11h25 sur France 3 Paris Île-de-France.

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Le 22 novembre dernier, la mairie de Paris annonçait son intention de baisser la limitation de vitesse sur le périphérique parisien à 50 km/h après les Jeux olympiques et paralympiques, en même temps que la mise en place d’une voie dédiée notamment au covoiturage et aux transports en commun. 

Mais jeudi 7 décembre, Clément Beaune a semblé doucher les espoirs de la mairie de Paris, en annonçant sur franceinfo le souhait de l’Etat de ne pas valider ce nouvel abaissement de la limitation de vitesse.

Cette déclaration du ministre des Transports n’entame pourtant pas la détermination de la municipalité parisienne à faire appliquer sa nouvelle mesure.  

"Nous le ferons quand même. Nous allons mettre en place les 50 km/h sur le périphérique le 1er octobre 2024", insiste Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire de Paris, dans Dimanche en politique Île-de-France.

Vers un bras de fer avec l’Etat ?

Pourtant, le périphérique est un axe stratégique de la capitale. Selon le code général des collectivités locales, la maire de Paris y "exerce la police de la circulation dans le respect des prescriptions prises par le préfet de police".

C’est donc à la préfecture de police de valider l’abaissement de la limitation de vitesse sur le périphérique. Mais Emmanuel Grégoire ne l’entend pas ainsi.

"Notre analyse, c’est ce que cela relève de la compétence du maire à l’exception de la portion située à proximité du ministère de la défense. J’ose espérer que ça ne finira pas au tribunal et que la préfecture de police donnera son accord", a insisté le premier adjoint. 

Sans accord entre les deux parties, le dossier pourrait se retrouver devant la justice administrative, qui serait chargée de trancher.

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