La jeune femme de 24 ans va comparaître le 13 juin pour "escroquerie" et "tentative d'escroquerie". Elle avait fourni des faux certificats médicaux à la police, indiquant qu'elle se trouvait au bar Le Carillon lors des attaques terroristes du 13 novembre.
C'est le journal Le Figaro qui rapporte cette affaire étonnante. Une mère de famille qui aurait tenté de profiter des attentats du 13 novembre pour toucher des aides allouées aux victimes. Elle a tenté, en présentant de faux certificats, démontrer sa présence au Carillon, ce bar du XIe arrondissement et cible des terroristes.
L'opportunité était trop belle : elle comptait toucher 20.000 euros d'indemnités dans un délai de trois semaines. Seulement, son récit approximatif des évènements n'a pas convaincu les policiers du commissariat des Mureaux, qui l'ont reçue le 22 décembre dernier. Elle soutenait "avoir été soufflée par une explosion" et "gravement blessée à un bras". Etrange, en effet, puisque Le Carillon a été attaqué au fusil d'assaut et non à l'explosif.
La jeune femme, qui semblait préoccupée par les délais de versement des indemnités selon les enquêteurs de la police judiciaire de Versailles, a éveillé leurs soupçons.
Lundi prochain, elle comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Versailles pour "escroquerie" et "tentative d'escroquerie". Elle risque jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 375.000 euros d'amende.