À côté des manifestations des "gilets jaunes", la CGT avait appelé à manifester pour la défense des chômeurs ce samedi 1er décembre. Ils étaient environ un millier à défiler.
Les manifestants, 15.000 selon les organisateurs, 2.100 selon la police, se sont élancés samedi au son des sifflets peu avant 14h30 de la place de la République, à l'appel de la CGT, pour réclamer un infléchissement de la politique du gouvernement.
La banderole de tête réclamait: "Droit au travail et à un revenu de remplacement pour tous les privés d'emploi". Des manifestants arboraient des drapeaux rouges ou blancs avec le logo de la CGT, d'autres ceux de la FSU ou de Lutte ouvrière.
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— CGT-Culture (@cgt_culture) 1 décembre 2018
1er décembre contre le chômage et la précarité pic.twitter.com/UDhNRTPo6a
Quelques "gilets jaunes"
Parmi les manifestants, beaucoup de gilets rouges de la CGT, mais aussi quelques "gilets jaunes", dont la manifestation avait lieu en même temps sur les Champs-Élysées, sur fond de violences et d'affrontements avec les forces de l'ordre autour de l'Arc de Triomphe."Les gilets jaunes, il y en a ici, mais c'est marqué CGT dessus", a déclaré le secrétaire général du syndicat, Philippe Martinez, ajoutant que "dans beaucoup d'autres endroits il y a des gilets rouges [de la CGT, ndlr] et de gilets jaunes qui manifestent ensemble"."C'est plutôt une bonne chose parce qu'on a beaucoup de revendications communes", en particulier "l'augmentation du Smic et des salaires" et la "justice fiscale", a-t-il expliqué.
"Ca suffit les taxes, taxez les très très riches et augmentez les salaires, retraites, Smic", pouvait-on lire sur une pancarte.
Les #GiletsJaunes arrivent et se rejoint à la mobilisation de la #Cgt et d'autres organisations de #travailleurs et #etudiants #Paris #1erDecembre #France pic.twitter.com/231bFFIMXk
— karla kalapaqui (@dayumaEc) 1 décembre 2018
Appel à la convergence des luttes
La confédération avait lancé son appel le 20 novembre, trois jours après la première journée de mobilisation des "gilets jaunes" avec laquelle elle a marqué au début ses distances, avant d'esquisser un appel à la convergence des luttes.Le Comité national des travailleurs privés d'emploi et précaires de la CGT organise depuis 12 ans le premier samedi de décembre une mobilisation pour soutenir les chômeurs, un appel auquel s'est jointe cette année la confédération.Le cortège devait gagner la place de la Bastille puis la rue Traversière, devant le siège de l'Unédic, dans le XIIe arrondissement, alors que se tiennent actuellement des négociations sur l'assurance chômage.
L'an dernier, la manifestation parisienne de la CGT avait réuni quelque 5.000 personnes à Paris. D'autres rassemblements étaient prévus en régions.