Comment se procurer un ventilateur ? Depuis l'annonce de la canicule, les particuliers et les professionnels se ruent sur les magasins de bricolage. Dès 8 heures ce matin dans la file d'attente, les clients patientaient pour acheter ventilateurs, rafraichisseurs et climatiseurs.
Comment se procurer un ventilateur ? Depuis l'annonce de la canicule, les particuliers et les professionnels se ruent sur les magasins de bricolage. Dès 8 heures ce matin, dans la file d'attente les clients patientaient pour acheter ventilateurs, rafraichisseurs et climatiseurs.
Il faut se lever tôt pour acheter un ventilateur
Ce matin, dans le Castorama du quartier Bir-Hakeim, la foule se presse devant l'entrée du magasin. Depuis trois jours, le magasin est dévalisé en trois heures, explique le responsable de l'établissement. Toute sorte de matériel sont vendus ventilateurs, rafraichisseurs et climatiseurs. Et le prix atteindre plus de 700 euros. Les particuliers mais aussi des professionnels particulièrement pour les établissements qui accueillent du public. Ainsi les crèches, les écoles, les maisons de retraite veulent équiper leurs locaux et permettent aux personnes fragiles de supporter plus facilement les températures caniculaires prévues par Météo-France.
L'air conditionné ne nous fait pas que du bien
"Plus que les températures élevées, c'est l'ensoleillement qui a un impact sur l'ozone et entraîne un pic de pollution à l'ozone", signale Sébastien Léas de Météo France interrogé par nos confrères de FranceInfo. L’ozone résulte de réactions entre plusieurs polluants émis dans l’air : des composés organiques volatils (hydrocarbures, solvants, etc.) et surtout les oxydes d’azote, principalement formés par les processus de combustion dans les transports et dans la production d’énergie, détaille Le Monde.
La climatisation n'est pas sans conséquence sur l'environnement. Elle augmente considérablerement la consommation d'électricité. Elle serait également responsable d'une hausse de 3 à 4% des émissions de polluants par degré supplémentaire par rapport aux normales saisonnières, selon une étude américaine, publiée dans Environmental Science & Technology (en anglais) en mai 2017, et repérée par Sciences et Avenir, d'après les infos de France-Info.