Plusieurs centaines de chauffeurs de VTC manifestent dans Paris

Ce vendredi, plusieurs centaines de chauffeurs VTC se sont donnés rendez-vous dans les rues de la capitale. Ils réclament des aides supplémentaires pour surmonter la crise du Covid-19 ainsi que l'ouverture d'un numerus clausus pour réguler la profession. Ils devraient être reçus à Bercy lundi.

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C'est la deuxième fois cette semaine que les chauffeurs VTC manifestent dans la capitale. Lundi déjà, plusieurs centaines d'entre eux s'étaient donnés rendez-vous dans Paris pour réclamer l'accès à la rue de Rivoli et des aides supplémentaires pour surmonter la crise du Covid-19. Ce vendredi après-midi, c'est Boulevard Raspail qu'ils se sont retrouvés. Des VTC venus de toute la France pour faire entendre leurs difficultés. "Aujourd'hui, la profession est en train de mourir, explique Marc Niederlender, secrétaire adjoint de FO VTC Paris. Les aides sont insuffisantes. Pour être éligibles au fonds de solidarité, il faut avoir perdu 80 % de son chiffre d'affaire. Ce qui veut dire que celui qui a travaillé un peu pendant cette période ne touchera rien. Beaucoup d'entre nous resteront sur le carreau." Pour éviter la faillite, ces indépendants réclament des annulations de charges et la possibilité de reporter les emprunts "au moins jusqu'à la reprise de l'activité économique". Des revendications qu'ils comptent porter jusqu'au ministère des Finances. Vers 17h, dans un concours de klaxons, les chauffeurs ont pris lentement la direction de Bercy en espèrant y être reçus. Ils ne devraient l'être finalement que lundi d'après nos informations. 

La fermeture de la rue de Rivoli contestée

Autre difficulté soulevée par les chauffeurs VTC, celle de la création d'un numerus clausus réclamée en vain depuis cinq ans. "Nous ne voulons plus avoir de faux chauffeurs avec de fausses cartes qui nuisent à la profession. Puisque le ministère des transports n'est pas capable de faire le tri. Le numerus clausus réglerait le problème", indique Jean-Claude Resnier.
Le vice-président de l'association VTC de France conteste également la décision de fermer l'accès à la rue de Rivoli excepté pour les bus, les ambulances, les livreurs et les taxis, dénonçant une concurrence déloyale. "Cela veut dire que nous allons nous couper de toute une clientèle de luxe qui fait pourtant appel à nous et à nos limousines. Il y a plusieurs centaines d'emplois en jeu. Sans compter que cela va générer encore plus de pollution dans Paris avec plus de ralentissements alors qu'on nous supprime déjà des places de stationnement. Mme Hidalgo est destructrice en terme d'emplois et d'écologie !" Pour Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la ville de Paris, la fermeture de la rue de Rivoli aux VTC est un choix politique "assumé""Les taxis, ce n'est pas la même activité que les VTC. Ils ont payés une licence et ont des règles d'exploitation particulières. Par ailleurs, si les VTC s'engageaient dans une voie de transition de la flotte, avec l'utilisation par exemple de véhicules électriques, nous serions disposés à remettre un certain nombre de choses sur la table. Mais concrétement, on ne peur pas accepter qu'il y ait des dizaines de milliers de véhicules supplémentaires qui puissent passer. C'est une volonté politique assumée."
Les chauffeurs VTC eux, ne comptent pas en rester. Ils prévoient d'autres mobilisations s'ils ne sont pas entendus. 
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