La compagnie espagnole supprime une soixantaine de vols au départ de Paris-Orly ce vendredi et samedi, qui marquent le début des vacances de Pâques de la zone C.
La compagnie aérienne Vueling annonce supprimer 66 vols au départ ou à l'arrivée de Paris-Orly vendredi et samedi, au début des vacances de Pâques, en raison d'une grève de ses personnels navigants en France.
"Cette situation échappe à notre contrôle et pour essayer de minimiser les inconvénients pour nos clients, nous avons été obligés de ne pas exploiter certains de nos vols prévus", a indiqué la compagnie sur son site internet.
"Une grève, dans ce contexte, affectera la situation actuelle de l'entreprise"
Elle a listé 66 vols annulés, 34 vendredi et 32 samedi, en présentant ses excuses. Vueling a assuré adapter "le programme prévu tout en informant les clients sur les alternatives disponibles, afin de limiter les conséquences de la grève du personnel navigant". "Afin de résoudre cette situation le plus rapidement possible, Vueling en appelle à la responsabilité du syndicat SNPNC-FO pour qu'il mette fin à la grève et qu'il privilégie le dialogue à la confrontation sociale", a ajouté la direction.
Elle a mis en garde contre le fait qu'"une grève, dans ce contexte, affectera la situation actuelle de l'entreprise, réduira les ressources qu'elle peut investir dans son personnel et mettra en péril les investissements dont la compagnie aérienne a besoin pour assurer son avenir". "Vueling est convaincue que le dialogue et la compréhension commune doivent l'emporter sur le conflit", a plaidé la compagnie.
"Un manque de reconnaissance dans la rémunération"
Plus tôt mercredi, un représentant du SNPNC-FO, seule organisation représentative des hôtesses et stewards de Vueling en France et qui a déposé un préavis de grève couvrant au moins les trois prochains week-ends de vacances scolaires et de ponts, avait estimé que 42 vols depuis ou vers Orly seraient supprimés sur 54 prévus vendredi.
Dans son préavis, le syndicat a pointé un "manque de reconnaissance dans la rémunération (des) hôtesses et stewards", un "changement important des plannings à de nombreuses reprise dans le mois", une "déconnexion lors des jours de repos non respectée" et de "nombreuses erreurs dans la paie". "On est prêts à négocier, si la direction nous appelle, on est tout disposés à se mettre autour de la table, mais la direction ne fait rien, on n'a même pas un retour", a remarqué mercredi le syndicaliste.
Source : AFP