Depuis près de trois semaines, les femmes de chambre de l’hôtel Ibis des Batignolles font grève contre des cadences infernales. Et même si les négociations avec la direction sont au point mort, les manifestantes restent optimistes et déterminées.
C’est le deuxième plus grand établissement en France pour la chaîne : les femmes de chambre et les gouvernantes de l’hôtel Ibis des Batignolles poursuivent leur grève, entamée le mercredi 17 juillet dernier.
Employées via un sous-traitant, STN TEFID, la vingtaine de travailleuses dénoncent des cadences infernales et réclament des augmentations de salaires. Dans le détail, elles demandent à nettoyer trois chambres à l’heure, contre trois chambres et demie. Les grévistes exigent par ailleurs d’être payées 12 euros à l’heure, au lieu de 10 euros à l’heure aujourd’hui.
« On est prêt à rester jusqu’en décembre s’il le faut »
Et même si les négociations avec la direction sont au point mort après trois semaines de mouvement, la détermination est toujours là, comme l’explique avec sourire un manifestant sur place : « On est prêt à rester jusqu’en décembre s’il le faut, on fêtera peut-être Noël sur le parvis ». Ni le sous-traitant, ni la direction de l’hôtel n’ont pas souhaité répondre à nos questions ce mardi matin.A titre de comparaison, le personnel de l’Holiday Inn de Clichy avait obtenu victoire l’année dernière, avec des revendications équivalentes. Le mouvement avait tout de même duré trois mois.