L'hommage et l'imagination, après les attentats du 13-Novembre

Après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, les réseaux sociaux et les médias traditionnels ont été des champs riches d'expression. Retour sur une année 

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Sur Twitter, la vidéo a été partagée des dizaines de fois et plebiscitée par de nombreux internautes. On y voit Thomas Da Costa, jeune magicien, membre de l'équipe de France de magie, manipuler un jeu de carte sur fond de "Imagine" de John Lennon. Au gré de son tour de magie, le prestidigitateur fait apparaître un appel à l'unité, et à la solidarité. Jusqu'à conclure par le traditionnel appel "Pray for Paris".

Cette petite vidéo de moins de deux minutes est un exemple parmi d'autres des messages, dessins, animations, qui ont fleuri sur la Toile, comme autant d'hommages créatifs aux victimes des attentats du 13 novembre 2015. Depuis l'attaque contre le journal Charlie Hebdo, en janvier 2015, et en seulement quelques heures, le logo "Je suis Charlie" sur fond noir avait été largement partagé sur les réseaux sociaux, jusqu'à être adapté ("Je suis policier", "Je suis en terrasse") ou contourné ("Je ne suis pas Charlie").

Cette création au service du recueillement a ressurgi après les attentats du 13-Novembre. Qu'il s'agisse des oeuvres de dessinateurs, comme Plantu, Joann Sfar, Jean Jullien, d'un couturier comme Jean-Charles de Castelbajac... Mais aussi d'artistes moins connus, voire inconnus du grand public, qui ont su trouver un public sur les réseaux.

Fassungslos. #prayforparis

Une photo publiée par Corimoripori (@corimoripori) le

Et c'est sans compter sur la multitude de témoignages laissés par les passants, au pied de la statue de Marianne, place de la République, mais également devant les lieux visés par les attaques. Dessins, objets, mots posés sur du papier... En tout, près de 9.200 documents ont été collectés et déposés aux Archives de Paris, dès le mois de décembre 2015. Autant d'objets qui pourraient servir à l'avenir au travail des chercheurs.

Source d'inspiration

Trois mois après les attentats de Paris et Saint-Denis, l'art s'est aussi invité dans les salles de vente, et pour la bonne cause. En février dernier, une vente caritative #JesuisParisArtAuction a été organisée au profit de l'Institution nationale des Invalides, en charge des blessés du 13-Novembre, après leur sortie d'hospitalisation. Une centaine d'artistes ont participé à cette initiative. Aquarelles, photographies, compositions... Certains proposant des oeuvres forcément marquées par les attentats de Paris et Saint-Denis.

Des oeuvres graphiques. De la musique aussi. Après le 13-Novembre, le chanteur Arno Santamaria a choisi de prendre son stylo pour rendre hommage à la capitale meurtrie. Dans "Paris ma belle", le chanteur déclame : "J'sais pas écrire le vendredi soir, Y a trop d'monde en terrasse, Pour remplir des pages et des pages de noir, Quand l'amour les remplacent." Là encore, la chanson, téléchargeable sur les plateformes, fut destinée à recolter des fonds au profit de l'association "13onze15 Fraternité et vérité".

Traumatisme

Alors que le premier anniversaire des attentats de Paris et Saint-Denis approche, certains internautes expriment le besoin de témoigner de nouveau leur solidarité aux victimes. Que ce soit par leurs propres créations, ou celles d'autres qu'ils partagent. A l'image des cartes à jouer de Thomas Da Costa distribuées face caméra, pour mieux symboliser l'unité. Des 54 cartes, elles ne font qu'un tas.
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